Après le cinéma, Idris Elba rend hommage à Mandela à travers la musique

«J’ai réalisé cet album pour exprimer ce que j’ai ressenti en jouant Nelson Mandela, je ne pouvais pas le faire avec des mots.», explique-t-il au magazine People. Il poursuit : «Mon père était en train de mourir, cet album est dédié à la mémoire de ces deux hommes, Nelson et mon père. Quand on l’écoute, on a ma vision de deux grands hommes. C’est un album important, c’est ma première entrée dans la musique de manière professionnelle et je suis fier de ce que j’ai fait».

Le disque dévoile onze titres écrits et composés par l’acteur, inspirés des rythmes et genres sud-africains, allant du Marabi et Mbule en passant par le Kwela et le Mbanqanga, soit des sonorités jazz, blues, ragtime ou encore afrobeat. Pour cela, Elba ne s’est pas improvisé chanteur ni musicien vedette, on n’entend d’ailleurs sa voix que sur un titre. Il a surtout invité du beau monde pour l’aider à mener sa barque : les Mahotella Queens, figures de proues de la résistance à l’Apartheid,  le collectif Future History, ou encore le guitariste Nothembi Mkhwebane, lui aussi sud-africain.

Pour rendre hommage au pays qui lui est cher (il n’a pourtant aucun lien de sol ni de sang avec l’Afrique du Sud), Idris Elba a élargi ses horizons en collaborant avec de grands noms de la musique anglaise et américaine du moment : James Blake, Mumford & Sons, Cody Chestnutt ou encore Audre Mae.

Les fans de l’acteur se souviendront que ce n’est pas vraiment son coup d’essai dans l’industrie musicale puisqu’il avait sorti un disque de quatre titres en 2006, et participé à l’album American Gangster de Jay-Z.

Par Morgane de Capèle