Djoson philosophe à la conquête de l’Amérique et des Caraïbes

En séjour à la Havane en terre cubaine avec l’exposition Kiebe Kiebe, il prolonge sa vision d’internationaliser la musique congolaise. Après la conquête du Brésil, où il avait lancé le générique bonus « OPAIO », un mélange de rythmes musicaux congolais et brésilien, Djoson philosophe ne cesse d’émerveiller le public de partout dans le monde.

Habitué des spectacles scéniques pour avoir été maître chorégraphe, le 30 décembre de l’année écoulée, l’artiste a livré un semi live « OPAIO » à la casa de Musica de la Havane, où le public satisfait a dansé notamment la danse « Seleko » exprimant le retour vers la tradition africaine et la danse « Zododo », qui invite le public à ne pas exagérer avec la consommation des liqueurs.

Optimiste déterminé, Djoson s’est trouvé à la région de Matanzas à Cuba, où il a donné le 10 janvier un spectacle show, avant de se produire à la casa de Africa, avec la vieille génération des artistes et culturels de la Havane, le 13 janvier.

Le talent, si vous en avez, il faut le faire valoir partout, et l’artiste l’a bien compris. Sur son dernier disque « The winner » présenté en 2014, on dénombre quatre titres « The winner »; « Eniala »’; « Ba love » et « Okoula Olé ».

Dans un style très varié, l’artiste traduit, principalement, en musique, l’histoire d’un homme qui se livre à une bataille contre le bien-être. Les insanités sont ainsi tenues à distance. Spécificité de l’album: une rumba y est enrichie par le folklore sur fond de langue maternelle. La version audio et vidéo de ce mélange des animations Congo-Brésil est disponible, aussi bien sur les réseaux sociaux que dans les bacs.

Par Durly Émilia Gankama