Goethe-Institut de nouveau à Kinshasa : Jupiter Bokondji et Okwess international s’associent à l’événement
Tout a commencé le vendredi 21 novembre dernier, après un cocktail organisé à la petite Halle de l’Institut Français de Kinshasa, un cadre huppé qui a réuni des personnalités diplomatiques, politiques, socioculturels, suivies, chacune, par une délégation, pour célébrer l’événement marquant la réouverture du bureau de liaison du Goethe-Institut à l’Institut Français de Kinshasa.
Pour joindre l’utile à l’agréable, cette ouverture s’en est suivie d’une rencontre musicale unique entre les deux pays. Il s’agit d’un concert haut en couleur organisé par l’Institut Français et la Fondation Music In Africa où l’artiste congolais Jupiter et Okwess International et tant d’autres ont agrémenté la soirée en proposant, chacun, des morceaux mêlés au Folklore RD. Congolais. Certes, ils ont réussi leur pari ! Ils ont embarqué l’assistance au bord d’un navire où les rythmes congolais ont rencontré les sons allemands sur la scène du spectacle.
D’entrée de jeu, Christophe Roussin, Directeur Délégué de l’Institut Français de Kinshasa a, dans son allocution, circonscrit le cadre de cette rencontre prestigieuse. Pour lui, cet événement démontre la triple amitié entre la République Démocratique du Congo, la République Fédéral d’Allemagne et la République Française. Au-delà des relations diplomatiques, dit-il, la RD. Congo, l’Allemagne et la France développent également des projets à caractère culturel pour la promotion des arts. C’est dans cette optique que le Goethe-Institut s’est engagé, a-t-il annoncé, à reprendre ses activités, en procédant à la réouverture de son bureau de liaison basé au sein de l’Institut français de Kinshasa.
Philippe Larrieu, Conseiller de Coopération Culturelle de l’Ambassade de France et Directeur Général de l’Institut Français de Kinshasa, a souhaité la bienvenue à l’institut Goethe à Kinshasa. Il a retracé quelques exemples de coopération Culturel franco-allemande.
En présence de Martin Kobler, Luc Hallade, Georg Schmidt, Dr. Wolfgang Manig, et tant d’autres personnalités, le «prophète de la soule Kinoise», Jupiter Bokondji et ses acolytes ont vibré avec un répertoire combiné à une ribambelle de sons, afropop, rythmes congolais traditionnels, funk et Rock. Et, il faut noter que Jupiter a interprété des rythmes des provinces du Bandundu, Bas-Congo, de l’Equateur, et du Katanga. Un rendez-vous enthousiasmé et riche auquel d’autres artistes ont été aussi invités à se mouvoir. Il s’agit de Jocelyn Balu et «les Aigles de la révolte». C’est une nouvelle génération de la scène congolaise qui a fait une démonstration spéciale sur le podium. La jeune chanteuse Allemande Kathrin Alexandra a chanté, en duo, plusieurs morceaux dont on peut retenir le titre comme «Koko». Un titre évocateur, qui véhicule un message sur la transmission du savoir. Ce duo a été accompagné par le groupe Nsinsani.
Réputé sur le plan international, le Goethe Institut est l’institution culturelle majeure de la République fédérale d’Allemagne. Il s’occupe de la promotion de la langue allemande à l’étranger et encourage la coopération culturelle internationale. Cette structure véhicule une image aussi complète que possible de l’Allemagne, en informant sur la vie culturelle, politique et sociale.
Actif dans 20 pays en Afrique, il développe un programme culturel axé sur toute une palette d’actions et projets artistiques l’Afrique subsaharienne, dans les domaines notamment, de la littérature, de la musique, des arts du spectacle et arts visuels, du cinéma et des médias. Le Goethe Institut a pour mission d’apporter son soutien aux paysages culturels locaux et de renforcer le dialogue panafricain par le biais des arts.
Par Rodrigue Yalala
Source: www.laprosperiteonline.com
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