Moussa Ngom, un an déjà...
11 octobre 2015 - 11 octobre 2016, voilà un an disparaissait à l’âge de 62 ans, le chanteur d’origine gambienne Moussa Ngom. L’artiste, véritable ambassadeur de l’unité du Sénégal et de la Gambie, a marqué plusieurs générations de mélomanes avec notamment ses passages au Guelewar Jazz Band de Banjul et au Super Diamono de Dakar.
Celui qui aimait porter des chaussettes ou des chaussures dépareillées symboles pour lui de la nécessaire unité africaine, laisse un grand vide.
Pour rendre hommage à cet immense artiste, le Just 4 U de Dakar, scène où il a joué la veille de son décès, a organisé un hommage le 8 octobre 2016 avec Sheikh Ngom, son fils, Souleymane Faye, Cheikh Lô, et Omar Pène…
Les amis et membres de la famille ont tous tenu, autour de sa fille Ramatoulaye Ngom, à se souvenir de l’auteur de tube : « Artiste dou danou ».
En effet, il aimait dire : « un artiste ne meurt pas ». Les cœurs à l’unisson pour lui rendre hommage samedi dernier, un an après sa disparition, montrent à suffisance combien il avait raison.
Moussa, « talibé baye Fall » (fervent disciple de Cheikh Ibrahima Fall, compagnon du fondateur du Mouridisme Cheikh Ahmadou Bamba) a très tôt émerveillé sénégalais et gambiens grâce à sa voix et ses compositions en langues mandingue et wolof.
Parmi ses plus grands succès, on peut citer : « Circulation Lampe Fall », « Artiste dou danou » et l’incontournable « Sama yaye demna Ndar » qui est entré depuis longtemps dans le panthéon des classiques de la chanson sénégalaise.
La légende partie a chanté l’intégration africaine, la paix, le partage, la tolérance, le culte du travail, autant de thèmes qu’il porta tout au long de sa vie en bandoulière.
En tirant sa révérence dans un hôpital dakarois, Moussa Ngom a mis fin de belle manière la partition qu’il était en train de jouer pour l’unité sénégambienne : né en Gambie, décédé au Sénégal…
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