Nabalüm : la nouvelle voix montante de la musique burkinabé

Auteure-compositrice interprète, Nabalüm chante surtout en mooré, malinké et français, et ses thèmes d’inspiration sont la vie de la jeunesse africaine, des femmes ou des faits de société en Afrique, peut-on lire dans sa biographie. Née à Abidjan, dans le quartier de Koumassi, la jeune artiste est restée proche de ses racines.

Son premier EP est sorti le 15 avril au Burkina Faso et le premier album intitulé Saké paraitra cette année 2016 sous le label « La Cour du Naaba », de Alif Naba. Les influences du prince aux pieds nus dans la musique de la jeune artiste sont d’ailleurs perceptibles.

En attendant donc la sortie de Saké, des titres du premier EP de l’artiste comme « Myame », « Pag nitam », « Wili » dans des sonorités Afro-Soul donnent à voir l’étendue du talent de celle qui a jadis écumé les café-concerts de la capitale ivoirienne, remportant les concours de chant locaux.

Originale dans le style, diversifiée dans les thématiques, c’est un premier produit « vendable » qui sonne comme une carte de visite de l’artiste dans le monde de la musique. La nouvelle perle de la musique burkinabé s’identifie à Ismaël Lô, Fatoumata Diawarra, Lokua Kanza, et encore plus loin à Adèle ou encore Bruno Mars.

Lauréate 2016 du programme Visas pour la création de l’Institut français avec Darline Desca (Haïti), Ebène (Mauritanie) et Sanzy Viany (Cameroun), Nabalüm est en résidence à la Cité Internationale des Arts de Paris jusqu’à fin juin où elle se produira en showcase le 23 mai avec Darline Desca.

Cet article a été initialement publié lundi 16 mai 2016 sur Lefaso.net