Bocoum Afel
Bio
Né d’une mère peule et d’un père sonrhaï, musicien, il débute sa carrière musicale en 1968, lorsque âgé de 13 ans, Afel Bocoum rejoint son oncle Ali Farka Touré, au sein du groupe Asco. Dix ans plus tard, il quitte le groupe tout en poursuivant sa collaboration avec Ali Farka Touré pendant une trentaine d’année. Dans les années 1980, il fonde son groupe «Alkibar», qui signifie «Messager du grand fleuve» en langue son-
rhaï. Guitariste, compositeur, chanteur, il s’accompagne de violon traditionnel et djurkel (instrument à une corde) qui ajoutent leurs sonorités singulières aux calebasses et percussions. Il chante principalement en sonrhaï, sa langue maternelle, mais aussi en tamasheq, la langue des Touaregs et en bambara.
En 1999, Afel produit un 1er album «ALKIBAR» (World Circuit/Night&Day). Son album a été enregistré au Mali dans la foulée des séances d’Ali Farka Touré (Niafounké), ayant profité du studio d’enregistrement mobile apporté par le producteur d’Ali (Nick Gold). Afel a voulu faire un album dans l’esprit de celui qu’il appelle affectueusement «le Boss». Son jeu de njarka (violon) ou de djurke , ses solos de six cordes, ses mélodies de plus en plus dépouillées, son inspiration qui sent le terroir… En 2002, Afel collabore avec le leader de Blur, Damon Albarn pour le très populaire album «Mali Music».
En 2004 & 2005, Afel & son groupe participent au très beau projet «Desert Blues» en compagnie d’Habib Koité et des Tartit qui ont mis leur talent en commun afin d’offrir un répertoire original pour illustrer l’influence du Sahara sur les traditions musicales de chacun d’entre eux et mieux se connaître.
Début 2006, Afel enregistre son 2ème opus «Niger»» au studio de son bassiste, Barou Diallo à Bamako, avec la complicité artistique de Daniel Boivin à la réalisation. Afel assume, dans cet opus, l’héritage musical de son oncle, Ali Farka Touré.