Sénégal : séminaire sur le piratage et la contrefaçon

La lutte contre le piratage et la contrefaçon est une préoccupation majeure des pouvoirs publiques à travers tout le continent. Mais malgré tout, ils peinent à trouver les voies et moyens adéquats pour lutter contre ce phénomène pernicieux qui est entrain, à petit feu, d'asphyxier l'industrie musicale africaine.

Le piratage et la contrefaçon gangrènent le développement de l’industrie de l’art et de la culture, avec notamment l’avènement du numérique. C'est pourquoi, souvent, à travers l'Afrique, ce phénomène fait l’objet de réflexions.

C'est ce qui explique cette rencontre internationale de trois jours initiée par l'Isesco et la Brigade sénégalaise de lutte contre le piratage et la contrefaçon,  où il s'agissait de poser le débat entre les acteurs de la gestion de la culture sénégalaise sur les moyens de protéger la propriété intellectuelle.

Pour le secrétaire général de la commission nationale de l’Unesco, présent à cette rencontre, la lutte contre le piratage et la contrefaçon est devenue une nécessité pour la survie de l’art au Sénégal et en Afrique. Et pour Monsieur Ly, ce séminaire offre l’occasion de réfléchir sur le fonctionnement des politiques mises en place pour éradiquer ce fléau.

Le secrétaire général du Ministère de la Culture et de la Communication sénégalais abondera lui aussi dans ce sens en affirmant que cette lutte est impérative pour le développement culturel de nos pays. D'autant plus qu'avec l’instauration du numérique, le piratage est devenu plus inquiétant.

Au terme de l'atelier, les spécialistes et participants devront tirer le bilan de cette importante rencontre et proposer un plan d’actions favorable à la lutte. La cérémonie officielle a été présidée par le secrétaire général du Ministère de la Culture et de la Communication, on pouvait aussi noter la présence du directeur de la Cinématographie, Hugues Diaz, et du directeur général de Canal+ Horizons Sénégal, Sébastian Punturello.