Salatiel, prisonnier d’amour dans « Anita 3 »
Le producteur et compositeur camerounais Salatiel a partagé le clip de « Prisonnier (Anita 3) », la dernière partie de sa trilogie publiée il y a deux ans. Découvrez comment le chanteur tente de mettre fin à une relation difficile qui l’a longtemps affecté.
C’est avec le clip de Prisonnier (Anita 3) qu’on comprend que Salatiel n’a jamais épousé Anita, il faut d’ailleurs regarder jusqu’à la fin pour comprendre la suite et la fin de ce « storytelling » dans lequel la star camerounaise nous a embarqués depuis 2 ans.
Bien orchestré, on le dira, car il a su créer l’attente à chaque fois. Mais c’est bien un imaginaire dessiné et anticipé que nous vivions, nous étions dans la tête de Salatiel depuis tout ce temps, une vraie scène de cinéma digne d’un Roméo et Juliette, la tragédie de l’écrivain anglais William Shakespeare.
Alors que Salatiel se dit prisonnier d’un amour et d’une relation qui l’a longtemps affecté, dans le nouveau clip, le musicien a surtout tenu à nous faire comprendre que malgré tout l’amour qu’il porte à Anita, il tient à s’en libérer afin de ne plus souffrir.
Il faut dire qu’Anita lui en a fait voir de toutes les couleurs, faisant semblant de l’aimer alors qu’en réalité son cœur était ailleurs. Entre son semblant de suicide dans « Anita 1 » (voulant se jeter à la mer depuis un pont), sa tromperie et sa duperie pendant le mariage dans « Anita 2 », (un temps, j’ai cru au suicide de Salatiel ne pouvant supporter ce choc), ce dernier s’est bien servi de ces événements tragiques pour raconter la suite de son histoire d’amour avec Anita.
Le suspense est désormais levé, il faut en effet regarder les 3 clips pour tout comprendre. Les tromperies d’Anita (même le jour du mariage), l’amour inconditionnel de Salatiel, les déceptions et les regrets, en réalité, la relation entre les deux amants était déjà brisée dès le début de cette aventure comme on peut l'apercevoir dans les clips de cette magnifique trilogie.
La morale de cette histoire comme le fait remarquer « High Man General » (surnom de Salatiel) au début du clip 3 de la trilogie : « toute histoire a un début et une fin, certaines finissent avant même d’avoir commencé ».
En résumé la trilogie Anita, c’est le récit d’un homme clairvoyant qui a préféré éviter le pire avant qu’il ne soit trop tard. Salatiel a très bien compris le sens de l'expression à la mode ces jours-ci au Cameroun : « Le cœur, c’est pour pomper le sang ». Méfions-nous des relations toxiques, méfions-nous des ANITA.
Bravo à Salatiel et à toute son équipe. Coup de chapeau au Dr Stephen Nkeng pour la réalisation de cette saga amoureuse. La suite, je l’espère devrait être un mini-film.
Article initialement publié le 12 juillet 2021 sur le blog Voila-Moi. Édité par Walter Badibanga.
Comments
Log in or register to post comments