Chine : un artiste virtuel signe un contrat d'enregistrement
En Chine, un artiste virtuel a signé un important contrat d'enregistrement. Une grande première pour les artistes virtuels, les labels et l'industrie musicale.
Les artistes virtuels ne sont pas une nouveauté en Asie, mais signer un contrat d'enregistrement est une première. Il est presque certain que cela aura un impact plus large dans la mesure où, les labels à court de liquidités et affectées par Covid 19, examineront ce développement avec un intérêt particulier.
De prime abord, le contrat conclu cette semaine est assez traditionnel. Whet Records - Le label de danse pan-asiatique de Warner Music Group en Chine, a présenté six nouvelles signatures issues d'horizons différents et parmi eux, Ha Jiang, connu localement sous le nom de « virtual idol ».
Les « idoles virtuelles » ont eu un impact bien plus important en Asie qu'en Europe ou aux États-Unis, où elles peuvent réunir un nombre impressionnant de fans.
L'artiste le plus célèbre généré par l'intelligence artificielle en Occident est sans doute Lil Miquela, avec 3 millions de followers sur Instagram. Ces artistes virtuels ne font pas que de la musique ; ils tiennent également leurs fans informés de leur vie, de leurs relations, de leurs intérêts - même si rien de tout cela n'est réel...
Pour les producteurs et les DJ, le développement des artistes virtuels représente un réel danger pour la carrière des artistes réels. Internet étant le plus grand marché de la musique désormais, il importe pour eux de relancer les débats sur les rémunérations pour ces artistes d'un nouveau genre.
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