Décès de S Kelly : la Côte d'Ivoire perd son « oiseau rare »
La presse ivoirienne a annoncé ce 25 août, le décès du chanteur ivoirien S Kelly. Le musicien de coupé-décalé a succombé à une maladie, selon ses proches, à l'hôpital de Bouaké (Côte d'Ivoire).
Celui qui est passé de vie à trépas ce matin à Bouaké, au coeur de la république ivoirienne où il résidait depuis un moment, est une perle controversée du coupé-décalé.
Parfait Francis Taregue à l'état-civil, S Kelly étonnait plus d'un avec son look excentrique et cette couche de poudre colorée qui recouvrait toujours son visage.
À des médias ivoiriens qui lui demandaient un jour le sens de ce maquillage qui frise l'extravagance, il répondit que c'était une façon de célébrer son parcours et de remercier la vie pour ses accomplissements.
L'« oiseau rare », comme on l'appelait, a consacré 15 années de sa vie au coupé-décalé, un style musical qu'il a fidèlement servi et qui est finalement devenu pour lui, comme un style de vie.
Son énergie, S Kelly la dépensait sans sans compter dans les shows, comme ce jour en avril dernier où, en voulant gratifié ses fans d'un saut spectaculaire pendant une prestation, il s'est effondré à la grande stupéfaction de tous. Heureusement, ce jour là, il y avait eu plus de peur que de mal, car il s'était relevé.
Cette fois, l'« oiseau rare » ne se relèvera pas ; on pourra toujours l'écouter à travers ses œuvres qui sont encore disponibles sur la toile, et le revoir joyeux dans ses clips comme le virevoltant « Ma copine est kpata » ou encore « Makanagbachi » chanté avec son compatriote Deebordo Leekunfa.
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