SPYROW FAYAMAN
Bio
Spyrow dit le Combattant est un artiste-musicien reggae ivoirien de renom. Son talent, sa puissance vocale et sa forte personnalité sont là, quelques clés qui savent mailler une carrière de plus en plus importante.
C’est en 1978 que l’histoire commence…A Bouaké, à la maternité du quartier Kôkô, dans la nuit du 18 octobre, un bébé particulièrement agité pousse son premier cri. Ses parents, originaires du centre du pays, le baptiseront, plus tard dans la pure tradition Baoulé, GOLY Amani Alain.
Celui qui prendra, plus tard, le pseudonyme de Spyrow Fayaman est désormais face à son destin. Mais il n’a peur de rien. Son père ne lui a pas appris le goût de la facilité. C’est aussi un aventurier né. Et comme tous les aventuriers, il garde en toutes circonstances le sourire et la foi en la vie. Il enchaine les petits boulots sans rechigner.
Mais comment rencontre-t-il finalement la musique ?
Elle était déjà en lui, ce gamin qui chantait déjà à l’église avait le rythme dans la peau. Très tôt passionné de danse et de percussion, il commence à écrire ses premiers textes de rap dans un « maquis » de Bouaké, pendant qu’il en était le gérant. Oui, comme tous les ados de l’époque, le rap était sa première influence musicale. Il fait la rencontre d’autres amis avec lesquels la collaboration donna naissance au groupe musical « les Chevaliers du Temple Oublié ». C’est aussi à cette époque qu’il découvre les chansons du reggaeman ivoirien Kajeem en l’occurrence le premier album N’Gowa qui par sa fusion du rap et du reggae le met dans un émoi particulier.
Dans la capitale abidjanaise, l’insertion dans le domaine de la musique est naturellement difficile. Mais il faut se rappeler l’âme de combattant de Spyrow. Il trime un moment avant de rencontrer, par l’entremise de son bassiste de grand frère, le groupe « Kingston Gang Star » dont les magistrales interprétations rythment les espaces reggae abidjanais. Il se fait remarquer. Des chœurs, il passe à lead vocal avec un répertoire varié contenant même des classiques jamaïcains comme le groupe Culture. Il y passe 5 années d’expériences mémorables du live sur toutes les scènes abidjanaises et même africaines. Lui-même dira que « le Kingston Gang Star est une école ».
Il sort l’album « Jahmo Jahmo » en 2008 et « Blessed », un maxi single en 2010 avec lequel il participe au Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA) de la même année et est finaliste au « Prix Découvertes RFI » en 2012. Il crée dans la foulée le « Jahmo Band », un orchestre de jeunes talents qu’il forme et avec qui il tourne dans des festivals sur le continent.
Il enchaine avec deux autres albums « Ghetto Reporters » avec Kajeem en 2010 et son troisième « Jusqu’au bout » en 2016. Dans la foulée, il participe au Marché des Arts et du Spectacle Africain (MASA) à Abidjan. Il y met « toute sa rage »...
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