« Ousseynou ak Assane » en live à l'Institut Français de Dakar
La scène de l’Institut français de Dakar (Sénégal) a accueilli les rappeurs Fou malade et Niagass ce samedi 28 avril. En live, les 2 artistes ont présenté quelques titres de leur nouvel album Ousseynou ak Assane.
Dans le cadre de la 9e édition du festi-graff, une manifestation culturelle dédiée aux graffeurs du Sénégal, un concert a été organisé à l’Institut Français de Dakar. À l’affiche, les « jumeaux » Fou malade et Niagass, qui ont récemment fait paraître leur album Ousseynou ak Assane.
Les mélomanes dakarois ont bien reçu l’annonce et ont massivement répondu présents à l'événement.
Aux environs de 21H, plus moyen de se faire une place à l’avant de la tribune. Sur une scène bien éclairée, DJ Leuz Zarak crée la bonne ambiance avec ses platines, pour faire patienter le public.
Après un quart d’heure, Faco Briz, le premier artiste invité fait son entrée sur scène. Sans attendre, il impose son flow et ses rimes, qui suscitent un vif enthousiasme. Au terme de ses 20 minutes de prestation, le jeune artiste quitte la scène sous des ovations méritées.
Il est suivi du groupe Gotal, un trio de jeunes rappeuses qui font grimper un peu plus la température. Elles chantent l’unité du Sénégal et se déchaînent sur la piste. Elles offrent de belles minutes de musique aux spectateurs, avant de laisser la place à la rappeuse Déesse Major, qui enflamme d’avantage la scène.
C’est autour de 22H que les invités vedettes de la soirée apparaissent. Dans leurs voix, cette maturité et ce vécu, qui forcent tout de suite l’admiration du public.
Fou malade propose d’entrée à tout le monde d’observer une minute de silence, en l’honneur du guitariste sénégalais Habib Faye, décédé au cours de la dernière semaine.
Une fois le bel hommage rendu, les deux artistes se lancent dans leur performance et font défiler les titres de leur opus Ousseynou ak Assane. Ils sont soutenus par un bel orchestre constitué d’un koriste, d’un guitariste, d’un batteur et d’un claviste, mais aussi deux choristes dont la jeune Djibe Diawara, étudiante à l’académie des beaux-arts.
Vers 22H30, les deux « jumeaux » entonnent leur titre « Yallah » sur son bel air mbalakh et la foule en frénésie prend d’assaut la scène. Des danses improvisées et des cris de joie, une véritable ambiance festive s’installe.
Les graffeurs avaient eux aussi leur partition à jouer. En seulement 30 minutes, ils peignent la maquette d’Ousseynou ak Assane, sous le regard admiratif des spectateurs, qui quitteront l’Institut Français dans une totale euphorie.
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