Cinema 48 : Dakar célèbre la rumba congolaise
La deuxième édition du Festival Cinema 48 - les rencontres du film musical de Dakar, est prévue dans la capitale sénégalaise du 27 au 29 janvier prochain, à la Place du souvenir africain. L'événement, qui hébergera la toute dernière session du salon journalistique Ndadje 2021 du Goethe-Institut, célèbrera la rumba congolaise, à travers une série de projections, de conférences et de showcases.
La rumba est considérée comme une partie essentielle et représentative de l’identité du peuple congolais et de ses populations de la diaspora. Elle permet également la transmission de valeurs sociales et culturelles de la région, mais aussi, la promotion d’une cohésion sociale, intergénérationnelle et solidaire.
C'est avec ces mots que l'Organisation des Nations Unies annonçait en décembre 2021, l'inscription de la rumba congolaise au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Un mois plus tard, au Sénégal, le journaliste et promoteur culturel Alioune Diop dédie ses 48 heures de cinéma à ce véritable phénomène culturel, qui est également un symbole du lien historique entre l'Afrique et les Caraïbes ; c'est bien au fil des échanges entre Cuba et le Congo, que la rumba est née...
Cinema 48 - les rencontres du film musical de Dakar accueillera cette année, des invités importants, notamment Hugh Ayina, président de la diaspora congolaise au Sénégal, et Dudu Sarr, fondateur du salon Dakar Music Expo.
Parmi les activités essentielles du festival, des projections de documentaires sur la musique, à l'instar du long métrage La rumba congolaise, histoire et économie de Didier Mumengi.
Entre autres réalisations à suivre : Brazzaville et la rumba congolaise, Nanga Edo, Le dernier des bantous de la capitale (Paul Soni Benga), Le reggae ivoirien - le difficile héritage de la nouvelle génération (Tehua Désiré), El maestro Laba Sosseh (Maky Madiba Sylla et Lionel Bourcui), Sur les chemins de la rumba (David Pierre Fila), Ndiaga Mbaye le maître de la parole (Laurence Gayron et Hamidou Dia) et Comme un air de famille (Caroline Pochon).
Une conférence a également été prévue par Alioune Diop et Productions Artistiques et Culturelles d'Afrique (PACAF) le 28 janvier, pour permettre aux professionnels de la culture qui se réuniront, de débattre sur des thématiques abordées par Paul Soni Benga dans son documentaire Le dernier des bantous de la capitale.
Le journaliste aux origines gabonaises, Paul Soni Benga, animera le lendemain, 29 janvier, la toute dernière session du salon journalistique Ndadje du Goethe-Institut, qui portera sur la rumba congolaise sous toutes ses déclinaisons.
La rumba congolaise, portée aujourd'hui par des créateurs de talent comme Fally Ipupa ou encore Ferre Gola, se chante et se danse surtout ! Dans cet esprit, le groupe Fresh Acoustik du Congo promet un show coloré aux festivaliers dans la soirée du 27 janvier, à la place du souvenir africain.
La 2e édition de Cinema 48 - les rencontres du film musical de Dakar, longtemps repoussée en raison de la crise sanitaire du coronavirus, est organisée avec le soutien du Goethe-Institut et de la coopération allemande (GIZ).
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