Congo-Brazzaville : le Fespam revient 8 ans après sa dernière édition
Après 8 ans d’hibernation, le Festival Panafricain de Musique (Fespam) sera de nouveau organisé d’ici le mois de juillet à août à Brazzaville, capitale de la République du Congo. Il s’agit de la première édition organisée depuis 2015.
L’annonce a été faite par Emeraude Kouka, conseiller aux arts et aux lettres du ministère de l’Industrie culturelle, du tourisme, des arts et des loisirs. Il a également annoncé que l’événement figure parmi les plus grands rendez-vous musicaux du continent avant d’affirmer que les préparatifs de cette édition de relance du Fespam vont bon train : les échanges sur la validation de la date exacte, les recherches de partenariat et financements, la programmation artistique, la campagne de communication, etc.
Cette édition de relance du Fespam aura une particularité, a-t-il déclaré : « ce sera une édition grandiose, avec, en plus d’une programmation variée, plusieurs scènes, des villages Fespam et la relance du Musaf [le marché de la musique africaine, ndlr] qui accueillera une exposition sur la musique avec des stands de divers pays africains. »
Cette 11e édition du Fespam est très attendue à Brazzaville. C’est l’occasion pour les mélomanes de découvrir la richesse insoupçonnée des cultures africaines. Comme à son habitude, le Fespam réunira une palette incontournable d’artistes et de groupes musicaux africains ainsi que des Amériques et des Antilles. Il mettra aussi en exergue l’inscription de la rumba congolaise au patrimoine immatériel de l’humanité avec une belle programmation qui rendra hommage aux talents des deux Congo (Congo-Kinshasa et Congo-Brazzaville).
Le Directeur régional et représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) pour l’Afrique Centrale, Paul Raymond Coustère, était reçu en audience le 19 janvier dernier à Brazzaville par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso. Au cœur des discussions la tenue imminente de la onzième édition du Fespam attendue depuis plusieurs années. Paul Raymond Coustère a d’ailleurs réitéré l’engagement de son institution à soutenir la culture du pays.
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