RDC : Barbara Kanam va rendre hommage à M’Pongo Love

Barbara Kanam ne compte pas en rester à l’interprétation de « Bakake » (un des tubes de M’Pongo Love) au New Morning à Paris en 2012. Elle veut à présent dédier tout un concert à l’artiste disparue pour qui elle a de l’estime.

D'ailleurs, la chanteuse déclare avoir « une admiration particulière pour les grandes voix féminines du Congo ». Et d’ajouter tristement : « Je trouve qu’on ne les mets pas toujours en avant. Les femmes sont toujours en arrière-plan alors qu’on a eu de grandes divas comme Lucie Eyenga, M’Pongo Love et Abeti Masikini mais aussi Vonga Ye, la seule de cette époque encore en vie. On n’en parle pas beaucoup ».

« Comme elles ne sont plus là, j’ai envie de leur rendre hommage et je vais commencer par M’Pongo Love » a-t-elle fait savoir.

La série d’hommages aux chanteuses congolaises disparues débute avec M’Pongo Love pour une bonne raison. En effet, Barbara est d’avis que l’interprète de « Femme commerçante » reste « une référence, un modèle à suivre ».

« Elle avait un handicap mais cela ne l’a pas empêché de percer et de devenir une célébrité. Elle avait su surmonté son handicap au point de devenir l’une des plus grandes divas d’Afrique. Son histoire est touchante » poursuit Barbara

Dès lors, elle a l’idée de concrétiser son projet en deux étapes. « J’envisage de livrer un concert en son honneur d'abord à Kinshasa puis à Brazzaville » a-t-elle expliqué.

La musicienne n’a pas dévoilé les dates de ces spectacles mais elle compte mettre à profit le temps qui lui reste pour les préparer sérieusement.

Son rêve d’imiter M’Pongo Love sur scène ne sera pas une mince affaire. « Je trouve qu’elle avait une voix extraordinaire » soutient-elle. Par ailleurs, elle se dit confortée à mener à terme ce projet aussi parce que bien des gens l’y ont encouragé lui disant : « Tu as quelque chose de M’Pongo Love ». Et d’avouer: « Je suis très flattée et touchée de l’entendre. Et j’en viens à penser : “Est-ce qu’elle ne m’aurait pas laissé une petite étoile…“ ».

Article original publié le 08 Août 2016 sur Adiac-Congo