FATY
Bio
Née un 02 Juillet en Côte d’Ivoire d’une mère et d’un père béninois, tous deux originaires d’Avrankou, Fatima KOUCHEKEHO de son pseudonyme FATY rentre au Bénin en 2005 après le baccalauréat A2 obtenu du lycée Moderne Inagohi de San Pedro, 2ème ville portuaire de la Côte d’Ivoire.
A l’université d’Abomey-Calavi, elle eut une maîtrise en didactique des langues malgré la jalousie entre passion pour le micro et l’obligation classique des études. Aujourd’hui la face intellectuelle de la chanteuse est une lampe qui l’éclaire sur son chemin artistique. La motivation première de Faty à la musique reste son propre épanouissement.
Ce n’est que par le micro qu’elle est elle-même, en effet. C’est en chantant qu’elle vit mieux, qu’elle aime mieux et se sent mieux aimée. C’est en chantant qu’elle se sent en harmonie avec son environnement, c’est son moyen de communication le plus vivant et efficace.
Le rêve d’une carrière de chanteuse commencera, quant à lui, par l’avènement du groupe Makoma, avec le leader vocal Nathalie Makoma. Une Fatima pourtant moins mature à l’époque voyait toute la qualité de pro qui se trouvait dans cette voix, et n’avait alors qu’un seul but : chanter comme Nathalie Makoma. Tous les jours de cet âge ont dû servir à ce nouvel exercice. Faty découvre plus tard Lokua Kanza dont la musique est comme un dessin malléable qui l’apaise, qui la soulage, un dessin qui lui apparait comme la peinture même de la Fatima très calme et très penseuse qu’elle était. Elle appelle la musique de cette icône d’Afrique centrale « une thérapie ».
Elle s’engagera en tant que choriste auprès de plusieurs noms dont le très excellent Sagbohan Danialou, l’orfèvre Don Métok, les esthètes Nila et Zeynab, ainsi que le truculent Jah Baba. Cette expérience vaudra à Faty la position de leader vocal au sein de l’orchestre de la SOBEBRA (Société Béninoise de Brasserie) au sein duquel Faty affinera ses liens avec la scène live pendant plusieurs années.