Somissou
Bio
Elle ne sort pas du bois comme peuvent penser beaucoup. Non. Elle vient de la faune musicale traditionnelle faite des concerts live, des cabarets…Somissou a fait sa classe lentement et monter les échelons un à un. Le single qu’il lance dans ce 10 novembre est le fruit de ces nombreuses années passées sur le front musical dans la discrétion. « Yao mi ». Un bon message sur la polygamie que les femmes ne doivent pas vivre comme un drame lorsqu’elle arrive. Ce message est porté par une voix sensuelle, captivante, ensorcelante avec un rythme musical qui allie moderne et traditionnel. Du hyghlife avec un mélange de Yoruba, d’anglais et du Fon : une bonne connexion Bénin-Nigéria.
Née le 25 septembre 1987 à Kumassi en banlieue abidjanaise d’un père informaticien et d’une mère aide soignante, elle a passé toute son enfance en Côte d’Ivoire où elle a été très tôt moulée à la pratique musicale. Revenue au Bénin avec sa famille au début des années 2000, elle fera la pluie et le beau temps dans le club musique du CEG Houéyiho. Malgré un bac A et une licence en Langues et civilisations britanniques en poche, la musique prend le dessus.
En 2008, elle s’engage dans l’orchestre Eco Sound. De 2012 à 2017, elle a joué au Sanctuary for Rock and Blues addicts au sein de l’orchestre Ambo. Il s’agit d’un cabaret de rock et Blue fondé par l’ex-consul de la Belgique au Bénin. Cette expérience lui a permis d’éprouver son talent, de progresser et de rencontrer d’autres icônes du monde musical comme Lionel Louèkè, Mapoko, Danialou Sagbohan et le groupe poly-rythmo. Elle a également accompagné en studio d’autres artistes de renom comme Nel Oliver, Don Métok…Sa carrière prend une autre tournure avec son premier single « Akouè » sorti en 2015. En 2016, elle a été une des six finalistes de « MTN Stars », un concours national de chanson qui a connu la participation de plus 5000 personnes à travers le Bénin. Elle a produit en 2018 un opus de huit chansons et travaille actuellement pour sortir un album de 10 titres.
Suivez-la et vous ne serez pas déçus.
Texte : Marcel ZOUMENOU