Tchad : Afrotronix assure et rassure avec « Solal »
L'artiste tchadien Afrotronix a fait paraître un tout nouveau single titré « Solal », sur sa chaîne YouTube officielle.
« Ne t'inquiète pas », c'est ainsi que se traduit « Solal » en français. Il s'agit d'une marque de réassurance couramment employée en sara, une langue du Tchad que maîtrise parfaitement Afrotronix.
Oscillant entre pur électro, afrohouse et afrobeat, la nouvelle composition de celui qui a été désigné meilleur artiste électro aux AFRIMA 2019, porte un message chargé de bon sens.
En effet, Afrotronix veut inspirer plus de confiance et de bravoure à travers sa création, à ceux que perturbent les vicissitudes de la vie. Le scenario du clip raconte d'ailleurs l'histoire d'un amoureux, prêt à tout braver pour sa dulcinée et sa communauté.
Pour rendre plus attrayante la réalisation audiovisuelle dirigée par Yoktown's, l'artiste y a intégré des symbolses forts de sa culture tchadienne, à l'instar des cases des Sao du village de Gaoui, connu pour son architecture traditionnelle et son impressionnante poterie.
Aussi, Afrotronix évoque la beauté et l'élégance de la femme noire dans « Solal », avec un grand zoom sur les tenues, coiffures et maquillages africains des personnages féminins de son clip.
Le DJ tchadien, lauréat 2019 du prix Hagood-Hardy de la société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SOCAN), millite aussi dans son oeuvre, pour l'amélioration de la condition des enfants de la rue, bien souvent oubliés par la société et les décideurs.
Pour tourner le regard des bienfaiteurs vers le centre Dakouna Espoir en menace de fermeture, il a réalisé la chorégraphie de son clip avec quelques pensionnaires de l'établissement, qui assure la réinsertion sociale des enfants abandonnés par le canal danse.
Artiste de talent qui enflamme les dancefloors de grandes cosmopoles comme Milan (Italie), Tokyo (Japon), Paris (France) ou encore Montréal (Canada) où il est établi, Afrotronix, avec ses créations venues d'ailleurs, s'est fait surnommer « le musicien panafricain du futur », par la journaliste française Sandrine Berthaud-Clair.
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