Célébrez l'Africa Day avec ces 10 chansons
À l'occasion de l'Africa Day, la Journée internationale de l’Afrique, nous vous invitons à découvrir ou redécouvrir 10 chansons qui mettent en avant l’unité du continent, sa beauté, et sa diversité culturelle.
« Wakafrika » - Manu Dibango
« Wakafrika » est un bel exemple d’unité africaine. L’album de Manu Dibango sorti en 1994 reprend les plus grands tubes africains et rassemble des ténors de la musique africaine tels qu'Angélique Kidjo, Salif Keïta, King Sunny Ade, Youssou N’Dour et Papa Wemba.
« African Jazz Mokili Mobimba » – African Jazz
Un des classiques de la rumba congolaise. « African Jazz Mokili Mobimba » a été composé par le guitariste Déchaux Mwamba et interprété par l’African Jazz groupe créé par le légendaire compositeur de la rumba congolaise Joseph Kabasele alias Grand Kallé. Enregistré en 1961 « Africa Mokili Mobimba », lmorceau très festif, fait référence à plusieurs provinces de la RDC et d’autres pays africains comme le Ghana et le Mali, dans la fièvre des indépendances des années 60.
« Le Bûcheron » - Franklin Boukaka
Compositeur et interprète du Congo-Brazzaville, Franklin Boukaka décédé en 1972, fut le chantre de la décolonisation du continent, comme on peut l’entendre chanter dans « Le Bûcheron ». Franklin voulait une Afrique libre, profitant de ses richesses et capable de nourrir sa population. Le morceau a été enregistré en 1970 à Paris avec Manu Dibango.
« Afrika Obota » - Khadja Nin
« Afrika Obota » (l’Afrique ma mère) est l’une des œuvres les plus connues de l’artiste gabonais Pierre Akendengué reprise par la chanteuse d'origine burundaise Khadja Nin. La chanson prône l’unité de l’Afrique et cite des pays comme le Gabon, le Congo, le Cameroun, le Nigéria et bien d’autres pays du continent.
« Buy Africa » - Baloji
Le rappeur belgo-congolais Baloji reprend le célèbre « Buy Africa » de la légende de l’afrobeat Fela Kuti, en collaboration avec le chanteur nigérian Kuku. C’est un appel aux africains d’être fier d’eux-mêmes, de consommer et d’acheter « africain ».
« Ata Ndele » - Adou Elenga
Légende de la rumba congolaise, Adou Elenga s’illustre au début des années 1950 avec « Ata Ndele » sorti aux éditions Ngoma. Ce chef d’œuvre mémorable parle de la décolonisation, de la souveraineté et de la dignité de l’homme noir. Devenu célèbre grâce à cette chanson, le musicien attira les foudres du pouvoir colonial qui l’emprisonna en 1954. Adou Elenga est décédé le 4 août 1981 à Kinshasa.
« L’Esclave » - Papa Wemba
Le titre est issu de l’album du même nom dévoilé en 1986. Papa Wemba y raconte la traite négrière et retrace les parcours des esclaves noirs de l’Afrique jusqu’en Amérique. Il rend également hommage aux militants de droits civiques et aux grandes figures de la lutte pour les droits des peuples noirs comme Martin Luther King, Nelson Mandela et Bob Marley.
« African Typic Collection » - Sam Fan Thomas
Le Camerounais Sam Fan Thomas a fait vibrer l’Afrique avec son « African Typic Collection » qui connaît un succès international en 1984. Le titre met en avant la diversité culturelle et des rythmes africains.
« Nakomitunaka » - Ancy Kiamwangana
« Nakomitunaka » qui peut se traduire par « Je me demande » est une quête permanente de l’identité noire. Qui est l’homme noir ? D’où vient-il ? Qui est son tout premier ancêtre ? Telles sont les questions qui hante le compositeur rumba Verckys Kiamwanga. Sa fille Ancy, a sorti en 2017 la version remixée du morceau devenu un tube au début des années 70.
« Africano » - Jean Goubald
Dans cette chanson, Jean Goubald en appelle aux Africains de travailler pour le bien du continent. Le chanteur congolais s’insurge également contre les dons et les aides étrangères alors que l’Afrique « a tout dans sa maison ».
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