RDC : concert reggae avec Cize Nkosi
La prestation en live du chanteur-guitariste de Kinshasa est à l’affiche le 11 décembre à partir de 19h sous la grande Halle de l’Institut français (IF).
Tenu pour un rendez-vous à ne pas manquer, le show de Cize Nkosi portera sur On The Way. Ce spectacle qui porte le titre de son premier album, l’artiste l’a créé en s’inspirant du quotidien. Le vidéoclip de la chanson éponyme posté sur YouTube a été filmé dans les rues de Kinshasa. L’œuvre a été coproduite par Nkosi’A, le propre label de l’artiste et Talatala Info, un magazine culturel et sportif local.
Annoncé comme un « show rastafari », le concert de vendredi 11 décembre est attendu par les amateurs de reggae et une bonne frange de cette communauté de la ville. En effet, dans le milieu où il passe pour l’un des leaders de ce genre musical en RDC, l’artiste est apprécié. Cize entend profiter de sa montée sur le podium de l’Institut Français de Kinshasa pour clôturer l’année en beauté avec les mélomanes et mettre en exergue les valeurs véhiculées par le reggae. Il espère aussi pouvoir accroître sa popularité au-delà de son fief de N’Djili (ndlr, une commune de la capitale congolaise) et de la communauté reggae. Car le jeune musicien qui doit déjà sa relative notoriété à son talent n’est pas que chanteur-guitariste. À savoir ici qu’en plus de cela, Cize a aussi le réel avantage d’être auteur-compositeur et arrangeur de sa musique. Notre artiste qui s’inspire de Bob Marley est du reste un brillant interprète.
En outre, quoique influencé par le principal ambassadeur du reggae, feu Bob Marley, et il ne s’en cache pas, Cize a su mettre en avant son originalité. Il est parvenu à créer son style personnel en associant au reggae classique un mélange de rumba congolaise avec des sonorités de musique traditionnelle. Par ailleurs, sa voix, à la fois puissante et plaintive, qui pour d’aucuns rappelle les chants ancestraux, est un autre aspect de son expression artistique qui joue en sa faveur.
Par ailleurs, il est à noter que Cize peaufine son palmarès au fil des ans. De révélation du Festival Cœur d’Afrique et finaliste du concours Fréquences Stars en 2009, il est passé à « Artiste de l’espoir du Cinquantenaire », un prix octroyé par le Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa en 2010. Deux ans plus tard, en 2012, il a presté sur le podium du Festival Connexion Kin, évènement international organisé par le KVS (Théâtre royal flamand) qui a pour affiche des artistes de plusieurs contrées du monde.
Article original publié le 08 décembre 2015 sur Adiac-Congo
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