Nteko, la princesse de la World Music du Congo-Brazza.
Elle est vient du Congo Brazza, mais sa musique est universelle. Nteko fait de la World Music, sur les pas de Lokua Kanza, l’autre artiste du Congo Kinshasa.
Découverte au centre culturel français de Brazzaville lors d’une édition de la fête de la musique, Nteko commence sa carrière musicale en 2011 au centre culturel français, un cadre qui l’a accueilli, et qui a propulsé sa carrière. Elle fait la rencontre de Julien Keben, qui deviendra ensuite son manager et décide de travailler ensemble. Nteko entre en studio pour la préparation de son album « cri avec Julien ». Un autre événement vient arrêter les travaux de studio, il s’agit du concours RFI jeunes talents de 2013. Nteko participe à cette compétition et sort finaliste, le public découvre une jeune chanteuse qui fait de la musique autrement.
La World Music c’est son choix, sa musique de rêve, alors que les autres artistes font du ndombolo et du coupé décalé, « j’ai préféré faire du world, je me disais mettre en valeur ma voix et mes traditions, je suis africaine » précise-t-elle. Nteko reste traditionnelle avec une touche de modernité. Elle utilise des instruments de musique comme le djembé, les guitares acoustiques, les percussions. Le mélange de tous ces instruments donnent une sonorité propre à la jeune artiste. Nteko raconte sa vie dans les chansons qu’elle compose, elle est également tourné vers la société et décrit la vie au quotidien « je sais que je ne peux pas résoudre les problèmes des gens, ils peuvent se référer dans ce que je dis dans mes chansons ». Dans l’un de ses titres « Cri », Nteko chante l’espoir et la paix. Pour elle, c’est une chance d’être une femme « j’ai un message à transmettre » elle n’est pas complexée parmi les hommes. Elle a prestée avec Lokua Kanza, Richard Bona, Jean Goubald au Festival International de Jazz de Kinshasa (la 8ème édition de Jazz Kif en mai 2014), « j’ai fait la grosse scène avec les grands artistes que j’ai toujours rêvé de rencontrer » commente-t-elle.
Nteko, « muana na Congo-Brazza » (la native du Congo Brazza) a les deux pieds sur terre, elle continue de faire plaisir à son public avec sa voix et ses propres sonorités.
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