Gabon : l'hôtel Pozzo di Borgo de Paris abritera un centre culturel gabonais
Un centre culturel gabonais est en cours de construction à Paris, sur le site du Pozzo di Borgo, un hôtel particulier acquis par la République du Gabon depuis 2010.
L'État gabonais envisage de lancer les travaux de construction d’un institut culturel sur l’une des ailes de l’hôtel particulier Pozzo di Borgo en France. La mairie de Paris a finalement donné son accord après l’avoir refusé à deux reprises.
L’hôtel particulier devrait accueillir un institut culturel. La future structure dont les travaux devraient bientôt être lancés sera construite sur deux étages et bénéficiera de la touche de CSLB Studio, société spécialisée dans l’art et la décoration, détenue par Laurent Bourgeois et Caroline Sarkozy, demi-sœur de l’ex-président français Nicolas Sarkozy.
À son arrivée au pouvoir, le président français Emmanuel Macron avait pris l’engagement de restituer les œuvres d’art pillées ou détournées durant la période coloniale à toutes les anciennes colonies africaines, mais aussi à valoriser la culture de ces nations. C’est dans cette optique que le Gabon souhaite dédier une aile entière de l’hôtel à l’exposition d'œuvres d’art gabonaises.
Ces trois derniers mois, le bâtiment avait rouvert progressivement ses portes après plusieurs années de fermeture en accueillant des séances de shooting et des présentations diverses. La foire Design Miami Paris y est annoncée pour octobre prochain. Les fonds générés par cette location serviront au financement des travaux. L’objectif étant d’en faire à nouveau, un lieu incontournable de l’art et du design.
Le Gabon a choisi Paris, la Ville Lumière, capitale de la France et métropole culturelle pour promouvoir ses atouts culturels et les productions de ses artistes dont la qualité des œuvres et la créativité méritent une diffusion à plus grande échelle.
Après avoir adopté un projet de loi qui vise à doter l’artiste et l’acteur culturel d’un statut juridique dans le but d’une amélioration véritable de leur condition professionnelle et sociale, le pays fait un pas de plus dans la promotion de sa culture.
Ledit projet reconnaît la liberté et les droits fondamentaux inhérents à la qualité d’artiste et d’acteurs culturels, ainsi que les conditions d’exercice de leurs activités par l’autoproduction ou la production par des tiers. Les efforts menés par le gouvernement gabonais sont des avancées significatives qui devraient consacrer à l’artiste un cadre propice à son épanouissement au Gabon et au-delà des frontières.
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