Cissé Diamba Kanouté

Cissé Diamba Kanouté à la voix de blues doit sa révélation à Baaba Maal qui l’a choisie, alors qu’elle n’avait que 14 ans, pour participer à l’album In Search of the Lost Riddim - 1998) de l’Américain d’origine jamaïcaine, Ernest Ranglin…

Issue de la famille de Dembo Kanouté (historien) et de Bana Cissokho (korafola = joueur de kora), deux cousins griots mandingues très célèbres au Sénégal, Cissé Diamba Kanouté a, très tôt, été à bonne école avant d’intégrer le Conservatoire des Arts de Dakar.

Enfant, elle commence à chanter dans les mariages, baptêmes et autres festivités…En 1992, elle monte dans le quartier Patte d’Oie à Dakar, avec ses frères et cousins, l’association dénommée le Groupe Culturel Bannaya (la famille de Banna en langue « socé » mandingue), une manière de rendre hommage au maître de la kora qu’est Bana Cissokho, ex sociétaire du Théâtre National Daniel Sorano.

L’objectif de Bannaya est de promouvoir les cultures, musiques et danses traditionnelles mandingues de certaines régions de l’ex empire mandingue : l’ex royaume du Gabu (Kédougou, Casamance, Gambie, Guinée Bissau), le mali et la Guinée.

L’association Bannaya comprend deux branches : un ballet de 18 membres et une formation musicale de 12 artistes dont les descendants de Dembo Kanouté et de Bana Cissokho : Cissé Diamba Kanouté (voix), Goundo Cissokho (voix), Cheikh Diabaté (guitare), Baboulaye Cissokho (kora), Adama Cissokho (balafon) et Fakaly Cissokho (percussions).

En 2002, Cissé Diamba Kanouté est des divas africaines choisies par le producteur et DJ français, Frédéric Galliano, pour poser son immense voix de blues sur le titre « Miamien Kinkeling » de Frédéric Galliano and the African Divas, un 2CD aux beats techno, house, mandingues et jazz. En 2004, Cissé Diamba Kanouté, installée à Londres, signe chez Palm Pictures, the East Wind mariant musique mandingue, peule et wolof