Appel à candidatures : Festival Slamouv 4
Le dépôt des candidatures est actuellement ouvert pour l'édition 2025 du festival international de poésie urbaine « Slamouv » organisé par l’association Slamourail que dirige Mariusca La Slameuse.
La quatrième édition se tiendra en avril 2025 à Brazzaville sur le thème « Pousser des racines et des ailes ». Le festival a pour objectif de promouvoir le slam et également de rassembler ses acteurs pour échanger et réseauter. Il permettra également de faire connaître davantage le slam sur le continent africain et de mettre en avant les slameurs locaux, ceux d’ailleurs, et par-dessus tout de professionnaliser la filière.
Le festival prévoit de nombreuses activités notamment des ateliers slam, des conférences et des spectacles. Depuis 2021, ce rendez-vous met en relief l’art de déclamer les mots devant un public tout en favorisant la mise en réseau des professionnels du slam ainsi que le partage interculturel.
En effet, les trois premières éditions ont connu la participation d’artistes talentueux d’autres pays d’Afrique comme Joy Slam (Belgique-Burundi), Yekima de la République Démocratique du Congo, Harmonie du Bénin, Samira Fall du Sénégal, Nanda du Gabon, Nix Mayah de Madagascar, Christian Kibongo (Congo-France ) , Percedenoble, Aristote Moukoko du Congo, etc.
Qui peut postuler ?
Les artistes slameuses et slameurs
Comment postuler ?
Les slameurs intéressés peuvent postuler en remplissant le formulaire en ligne avant le 1 janvier2025.
À propos de Mariusca La Slameuse
C’est avec beaucoup d’engagement que Mariusca se plaît au slam depuis 2015. Cet engagement lui a permis de mettre en place les ateliers « Slamunité » à travers lesquels elle aide les jeunes à user des mots comme thérapie pour se détacher des maux qui minent la société.
Au fil des ans, le slam est devenu pour elle un moyen d’aborder des sujets sensibles en vue de sensibiliser la société à certains vices. L’an dernier, elle a remporté le prix Prince Claus. En décembre 2022, elle a signé un accord avec la représentation du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) en tant que « championne pour les droits des enfants » au Congo, en vue de porter haut leur voix et défendre leur cause.
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