Jubantouja en concert à Casablanca le 10 juillet
Après plus d’un an et demi de silence, à cause de la crise mondiale du Covid 19, et à la faveur d’une amélioration de la situation sanitaire au Maroc, la saison des concerts est enfin ouverte, sous conditions. Une aubaine pour les amoureux de musique avec ce premier concert, produit par la jeune maison « Encore », d’un des groupes les plus prometteurs de la nouvelle scène amazighe.
Jubantouja se produiront donc le 10 juillet prochain au Studio des Arts Vivants à Casablanca, dans le strict respect des consignes sanitaires (une jauge à 50%, un siège vide sur deux, port du masque obligatoire durant tout le concert…) et aura pour première partie le groupe de rock venu de Khouribga, JEMZ.
Jubantouja est un groupe de musique alternative fondé en 2016 à Azilal. Le groupe s'inspire de la musique traditionnelle locale et la présente sous un nouveau jour, dans un mélange de pop rock et d'indie folk.
Leur style unique et inédit prend racine dans la culture riche et les paysages somptueux du Haut Atlas, où l'on découvre la mélancolie amazighe, douce et pleine de poésie.
Le nom du groupe vient d’ailleurs de ces racines amazighes que le fondateur du groupe revendique haut et fort. Il s’agit d’une combinaison de deux noms : Juba (prononcé Youba) roi amazighe de l’antiquité amoureux des arts et de la culture et Ntouja, qui veut dire la colline en Amazigh. Un titre qui convient parfaitement à Ayoub Nabil, dont le prénom se prononce en amazighe Youb.
Né dans l'une des plus hautes vallées du Haut-Atlas marocain : la vallée rouge d'Aït Bou Oulli, issu d’une famille d'agriculteurs aux traditions amazighes, il a baigné dans la musique dès son plus jeune âge. Son père fondateur d’un des groupes locaux l'a initié au banjo à l'âge de 5 ans.
À 14 ans, Ayoub a trouvé par hasard dans un marché aux puces un trésor déterminant pour le reste de sa carrière : un CD avec une musique qu’il ne connaissait pas alors, du rock & blues. Alors, comme un explorateur, il est parti à la recherche de nouveaux sons.
Muni d’une guitare et d’un ordinateur, il a démarré sa quête de musiques venues d’ici et d’ailleurs pour commencer à poser les jalons d’un des projets musicaux les plus aboutis du moment. Il a commencé par chanter les chansons de feu Nba et de son groupe Saghruband, et s’est inspiré ensuite des paysages de ses terres et de l'amour de sa culture pour composer sa propre musique et écrire ses propres textes.
En 2016, il a fondé Jubantouja à Azilal sa ville natale, avec des jeunes musiciens de sa ville, et a aujourd’hui à son répertoire un album de 9 chansons et 4 singles. Ayoub rêve de faire voyager sa musique en Afrique et ailleurs, pour partager avec le monde la poésie unique du Haut Atlas.
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