Rumba congolaise : la campagne pour son inscription au patrimoine de l'Unesco lancée
Le gouvernement de la République démocratique du Congo a lancé ce mardi 17 août à Kinshasa la campagne de promotion pour l’inscription de la rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco.
La cérémonie a été présidée par la ministre de la Culture Catherine Kathungu Furaha. Celle-ci a encouragé les médias à participer à cette campagne à travers des programmes spécialisés.
« Que les émissions radiotélévisées sur la rumba soient hebdomadaires afin que toute la population connaisse l’histoire de la rumba partie d’un rythme pour devenir une identité amenée par les afro-descendants », a déclaré la ministre dont les propos sont relayés par des médias locaux.
En mars 2020, une commission mixte RDC et Congo-Brazzaville avaient déposé une candidature commune de la rumba congolaise sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. L’étape suivante sera « la promotion et le lobbying afin d'appuyer activement cette candidature d’ici à la fin de l'année 2021 », a fait André Yoka Lye Mudaba, directeur de l’Institut national des arts (INA) et président de ladite commission.
En 2016, la rumba cubaine avait déjà obtenu ce label. L’inscription de la version congolaise de la rumba au patrimoine de l’Unesco ouvrira de nouveaux horizons pour les deux Congo sur le plan culturel et diplomatique.
« La rumba doit retrouver sa place sur la scène internationale », avait indiqué Jossart Nyoka Longo, leader du groupe Zaïko Langa Langa, lors d’un colloque sur la rumba, l’année dernière.
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