Rumba congolaise : la candidature sur la liste du patrimoine culturel immatériel déposée
La candidature de la rumba congolaise sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité a été déposée le 26 mars dernier par la Commission nationale rumba.
Il faut rappeler que cette candidature est commune avec le Congo-Brazzaville. D’ailleurs, les deux pays avaient organisé des rencontres et un colloque international qui s’est tenu du 12 au 13 mars à Kinshasa, en vue de préparer cette requête avec l’accompagnement du bureau national de l’UNESCO.
Le colloque avait réuni les professionnels de la musique, scientifiques et les ministère de la Culture de deux Congo. « Des moments de bonheur et d’honneur dû la rumba congolaise, vecteur de nos pays et du reste du monde », a déclaré à l’ouverture du colloque, Professeur Yoka Lye Mudaba, président de la Commission nationale rumba.
L’inscription de la rumba congolaise sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité est perçue comme une reconnaissance, vu l’influence de cette musique dans le monde. De plus, obtenir ce label, ouvrira de nouveaux horizons pour les deux pays notamment sur le plan culturel et diplomatique.
« La rumba, c’est notre minerai sonore le plus important par lequel nous nous identifions à travers le monde », affirme Manda Tchebwa, chercheur et directeur général du Centre international des civilisations bantoues (CICIBA).
« La rumba était déjà connue, maintenant elle doit retrouver sa place sur la scène internationale » a indiqué Jossart Nyoka Longo, leader du groupe Zaïko Langa Langa, invité au colloque sur la rumba.
Le patrimoine culturel immatériel tel que définit par l’Unesco, comprend les traditions et les expressions vivantes comme les traditions orales, les arts du spectacle, les pratiques sociales, rituels et événements festifs, les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers, les savoir-faire lié à l’artisanat, qui sont en fait les 5 domaines proposés par la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel adoptée par l’UNESCO en 2003.
Selon un expert de l’UNESCO contacté par Music in Africa, après le dépôt de la candidature, le comité chargé de traiter le dossier, l’étudiera. Un premier retour interviendra le 30 juin pour les éléments éventuels de la candidature à compléter. La réponse est attendue à la fin de l’année.
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