Sénégal : 5 questions à Mariaa Siga
Après un périple canadien plus que réussi à l'occasion du festival Mondial de Musiques des Femmes qui s'est tenu les 3 et 4 août à Montréal au Canada, Music In Africa a rencontré Mariaa Siga, l'une des jeunes chanteuses qui monte au Sénégal.
Bonjour Mariaa, on peut d’ores et déjà dire que 2019 est une très belle année pour toi…
Oui, 2019 est une très belle année pour moi. Ça a commencé par ma victoire au One riddim contest de Baco record, avec mon titre « la révolte » qui m’a permis de figurer sur une compilation avec des grands noms du reggae comme Sizzla, Anthony B, Natty Jean et bien d’autres.
Cela a continué avec une superbe tournée au Maroc avec 3 dates au Backstage Casablanca, au festival MarocFolies à Marrakech et au festival international des Nomades à M’hamid.
S’en est suivi une tournée de 8 dates en France au mois de juin, là encore le succès a été au rendez-vous et pour finir je rentre de Montréal (Canada) où j’ai participé au festival Mondial de Musique des Femmes d’Ici et d’Ailleurs avec encore deux très bons concerts et un très bon contact avec le public. On peut donc dire que pour l’instant l’année a été prolifique avec des concerts sur 3 continents.
Le grand public est en train de te découvrir, mais tu pourrais nous en dire un peu plus sur toi ?
Je suis une artiste sénégalaise originaire de la Casamance. J’ai toujours baigné dans la musique depuis mon plus jeune âge. J’ai toujours eu envie d’en faire mon métier même si ce n’était qu’un rêve.
J’ai évolué dans différents milieux à Dakar, mais on peut dire que c’est quand j’ai été parmi les lauréates du tremplin des Vieilles Pirogues que les choses se sont accélérées. J’ai eu la chance depuis de pouvoir faire près de 80 concerts en deux ans et de gagner en expérience et en maturité, d’enregistrer mon album et de travailler avec de nombreux musiciens. Mais je sais que je ne suis qu’au début de la route et qu’il me reste beaucoup de travail mais la réussite est à ce prix.
Comment qualifies-tu ton style musical ?
Mon style musical est assez varié, ça va des musiques traditionnelles de la Casamance, en passant par le reggae, le jazz et le soûl. J’ai aussi été beaucoup influencée par la musique sud africaine.
Tu tournes beaucoup sur l’international, tu n’as pas l’impression que tu devrais aussi consolider ta base au niveau national ?
Ça a été une question d’opportunité et il s’est trouvé que rapidement j’ai eu des propositions à l’international qui m’ont permis de faire des tournées. Mais bien évidemment j’ai envie de jouer et de développer ma musique chez moi au Sénégal.
Je sais que beaucoup de gens ont envie de me voir jouer au Sénégal et j’espère avoir les opportunités pour les satisfaire
Quels sont les grands rendez-vous qui t’attendent pour le reste de l'année ?
En premier, il y a la sortie de mon album Asekaw. On a pris du temps pour le peaufiner et je suis vraiment contente du résultat. Il sortira avant la fin de l’année.
Pour le reste, il est encore un peu tôt pour en parler mais j’espère pouvoir vous annoncer de très bonnes nouvelles très bientôt et bien sûr à Music in Africa vous serez les premiers informés.
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