Sénégal : Armel Gabbana illumine la « semaine ivoirienne »
L'artiste camerounais Armel Gabbana a illuminé de son talent, la semaine ivoirienne qui s'est achevée à Dakar (Sénégal) ce dimanche 12 août.
« La semaine ivoirienne » est comme son nom l'indique une rencontre culturelle initiée par la communauté ivoirienne du Sénégal. L'événement qui s'est tenu du 6 au 12 août dernier, a été le prétexte parfait pour drainer l'ambiance festive d'Abidjan (Côte d'Ivoire) sur la Place du souvenir africain de Dakar, qui avait accueilli la dernière édition d'ACCES, la grande conférence de la Fondation Music in Africa.
Sur les lieux, de la danse, des concours gastronomiques mais surtout, une grande scène de musique, véritable espace de partage et de communion, qui a vu défiler des artistes aux origines diverses comme Phillip Monteiro (Cap-Vert), le groupe Safary (Sénégal), mais aussi un certain Armel Gabbana (Cameroun)...
C'est vers 21h30 que les pieds du jeune chanteur camerounais ont foulé le podium de la place du souvenir africain le samedi 11 août. Son entrée plutôt timide, sur un air afropop exécuté avec maîtrise par le groupe Jamo band et sa choriste Siamlo Victoria, a séduit le public qu'il a comme hypnotisé tout le long de sa performance.
Une veste de cuir brodée de perles brillantes, des lunettes sombres recouvrant le visage, des bijoux en or autour du cou, le lion de Bonabéri comme on l'appelle, était simplement paré pour rayonner.
La première partie de son show, très posée, a consisté en la présentation de quelques morceaux de son répertoire, les plus relaxants comme les plus hilarants, à l'instard de « Qui a pété ? », qui a plongé le public dans un fou-rire total.
La température est montée d'un cran quand le jeune artiste a exécuté son titre « Lili », invitant sur scène une femme portant ce prénom et dont les déhanchements ont forcé l'admiration de quelques milliers de spectateurs.
Armel a enchaîné des classiques du makossa, sans oublier son morceau « Mulema », dont un remix a été réalisé en featuring avec Petit Pays, une des références de ce style musical très pratiqué au Cameroun.
L'ambiance a atteint son paroxysme quand le jeune chanteur s'est lancé dans les reprises de chansons ivoiriennes. Son interprétation du titre « Réconciliation » de DJ Jacob, a replongé les nostalgiques dans l'ambiance des premières heures du coupé-décalé.
Quand Armel Gabbana a balbutié les tous premiers mots du titre « Douk Saga en fête » du défunt Douk Saga, la frénésie s'est emparée de la foule, qui s'est associée à coeur joyeux à l'exécution du morceau.
Son spectacle, l'artiste camerounais l'a fini en apothéose, dans une parfaite complicité avec sa bande, sur une reprise du titre «100% zoblazo » du chanteur ivoirien Meiway, obligeant le premier conseiller de l'ambassadeur ivoirien au Sénégal, à rejoindre les rangs de la farandole.
S'il fallait déplorer une chose, ce serait peut-être le temps très court du show, le public aurait visiblement voulu continuer la fête.
À ceux qu'il aura conquis à la semaine ivoirienne, le lion de Bonabéri donne un nouveau grand rendez-vous, la parution de son tout premier album, qu'il s'est donné de nombreuses années à peaufiner et dont il a choisi de taire le nom juqu'à la présentation qui devrait se faire en novembre.
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