Top 10 des meilleures chansons de Lutumba Simaro
Amour, amitié, société, religion, plaisirs de la vie. Découvrez les 10 meilleurs morceaux de Lutumba Simaro, légende de la rumba congolaise décédée le 30 mars dernier. Music in Africa lui rend hommage.
10. « Merci bapesa na mbwa »
« Merci bapesa na mbwa » signifie littéralement « Merci dit à un chien ». L’auteur évoque ici le manque de reconnaissance, la trahison, le regret après une douloureuse séparation, la promesse d’aimer, qui n’a pas été tenue.
9. « Mabele »
Simaro Massiya, sans peut-être le savoir rédigeait son propre testament. « Mokolo na kokufa nkake ekobeta. Moto na nga bakamata basaka monument, soki mopaya aye balobela ye nsango ». Que l’on pourrait traduire par « Le jour de ma mort, la foudre retentira, qu'on dresse un buste pour moi sur la place publique, et lorsqu'un visiteur arrive, qu'on lui explique mon histoire ». Ses vœux ont été exaucés.
8. « Affaire kitikwala »
La leçon de vie à tirer sur ce morceau : travailler, organiser sa vie et laisser un héritage avant que la mort ne vous surprenne. Kitikwala (mot lingala) est un lit fabriqué à partir de branches de bois. L’auteur conseille de s’acheter un bon lit sur lequel on placera son corps le jour de son décès. Une réalité de l’époque. « Affaire Kitikwala » est chanté par Carlyto.
7. « Faute ya commerçant »
« Faute ya commerçant » est une belle mélodie de rumba. Le titre parle de la rivalité et de relations difficiles entre coépouses. Jalousie, envie, haine et médisance. Avec la voix de Sam Mangwana sur le morceau et la guitare de Lutumba qui l'accompagne...la rumba comme on l’aime qui invite toute de suite sur la piste de danse.
6. « Testament ya bowule »
C’est grâce à ce morceau que le grand public découvre le talent du jeune chanteur de l’époque Malage De Lungendo. « Testament ya bowule » raconte la tristesse qu’on ressent lorsqu'on perd un proche, un parent, ou un ami. « Testament ya bowule », une histoire bouleversante qui interpelle sur le sens de la vie. Naître, vivre et ensuite mourir.
5. « Kadima »
C’est agréable d’entendre Djo Mpoyi interprété « Kadima ». La chanson est une ode à la beauté féminine. Elle évoque également une douleur, une déception de voir la personne qu’aime dans les bras d’un autre. Le titre composé par Simaro a marqué la carrière de Djo Mpoyi apprécié surtout pour sa voix.
4. « Maya »
C’est parmi les classiques de Lutumba qui rencontre toujours un succès. Le morceau comporte deux versions, celle interprétée par Carlyto Lasa en 1984 et l’autre chantée par Pépé Kallé. « Maya » a traversé les générations. Le titre est considéré comme un des morceaux le plus écoutés de tous les temps.
3. « Diarrhée verbale »
Qui se souvient de cette belle chanson ? « Diarrhée verbale » ou « Maladie ya tuba tuba » fait référence aux médisances proférées à l’endroit d’une personne pour nuire à sa réputation : la possession des biens matériels est synonyme de pratiques occultes, la disparition d’un être cher signifie qu’il a été sacrifié par un sorcier, autant de clichés et stéréotypes que la société nous colle.
2. « Eau Bénite »
« Eau Bénite » est l’un des plus gros tubes de Lutumba après la mort de Franco Luambo. Le titre interprété par Madilu Système en 1990 raconte une histoire d’amour émaillée d’hypocrisie et d’infidélité. L’auteur de la chanson dit qu’on ne peut aimer deux personnes à la fois, d’où l’importance de faire un choix.
1. « Verre cassé »
« Verre cassé » est l’un des classiques de Lutumba. Interprété par Carlyto et Pepé Kallé, le morceau évoque une relation amoureuse brisée et la tentative des ex-amants, de restaurer à tout prix leur relation, après à une douloureuse séparation. Cette réconciliation n’aura peut-être pas lieu.
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