Tounga de Mustafa Naham - L’album du retour au pays natal...
Établi à Paris, la capitale française, Mustafa Naham a vu sa musique folk-pop prendre des accents occidentaux ces derniers ans ; mais dans Tounga, son tout nouvel album, il revient aux rythmes traditionnels de sa terre natale : le Sénégal.
Avec ses 7 titres, Tounga raconte la belle histoire d'un créateur passionné qui, évoluant loin de sa terre natale, a su faire de son art, un véritable carrefour du donner et du recevoir.
En France où il réside, Mustafa Naham a drainé la magie des rythmes du Sénégal, mais il s'est aussi ouvert aux sons de l'Occident, qui ont laissé leurs traces sur ses plus récentes productions.
Mais avec Tounga, le musicien rappelle que le fil invisible qui le lie au pays de la Teranga ne se rompra jamais. « Mame », « Fatté » ou encore « Soppeuku », 6 morceaux de sa nouvelle oeuvre ont des intitulés wolof (langue du Sénégal) - un choix fort, qui autorise Mustafa a considéré l'opus comme celui d'un retour aux sources :
« Avec la touche occidentale qu'il y avait dans Naham Trio (2016) et dans Paris-Ouaga-Dakar (2020), j'ai voulu swinguer à nouveau avec une vinaigrette sénégalaise dans le rythme, avec cet album, sans dénaturer ce qui fait mon identité musicale ».
Dans son voyage vers les sonorités qui l'ont bercé dans sa tendre enfance, Mustafa Naham a embarqué de nombreux musiciens dont Jean Philippe Rykiel (clavieriste et arrangeur de Salif Keita et de Youssou N'Dour), Alune Wade (bassite de Marcus Miller), Samba Laobe Ndiaye du groupe Missal et Thierno Sarr (bassiste de Youssou N'Dour) à la basse, Octavio Angarita au violoncelle et Philippe Brun au mixage/mastering.
L'équipe a travaillé avec passion, pour un rendu de qualité qui est actuellement disponible sur toutes les plateformes d'écoute et de téléchargement légal de musique.
Lauréat 2013 du prix Visa pour la Création de l’Institut Français, Mustafa Naham est bien plus qu'un simple chanteur ; il oeuvre pour le développement social et culturel de son pays, le Sénégal. Il travaille avec des écoles pour sensibiliser les jeunes sur les enjeux climatiques, et il est aussi le directeur du Dialawaly Festival de Dagana qu’il a initié depuis 2017, pour valoriser les cultures des différentes ethnies du Nord du Sénégal.
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