Vanessa Kanga : « J’appartiens à cette Afrique jeune, dynamique et fière »
Dans les coulisses de la dernière soirée du Festival Afropolitain Nomade 2018, à la Maison des Cultures Urbaines de Ouakam (Sénégal), nous avons rencontré Vanessa Kanga alias Veeby, promotrice du spectacle. Malgré le timing, la jeune actrice culturelle a bien voulu répondre à quelques questions de notre équipe de rédaction.
Bonjour Vanessa, pourrais-tu nous parler un peu de toi ?
Bonjour, je suis Vanessa Kanga, promotrice du Festival Afropolitain Nomade qui sillonne depuis 5 ans les capitales de l’Afrique.
Je suis d’origine camerounaise et je vis au Québec (Canada) depuis un moment déjà, mais je suis profondément amoureuse de l’Afrique, c’est de là que je tire tout : mon identité, mes inspirations, bref tout…
C’est normal que je revienne chaque fois sur ce continent, mais je dois avouer que ce n’est pas une entreprise aisée. Cela demande une mobilisation constante, de la rapidité à déployer des moyens d’intervention. Mais on y croit, parce qu’on a décidé d’être de cette génération qui n’attend plus, qui ne compte plus seulement sur les sponsors et les mécènes, mais qui s’associe à des moyens créatifs, pour organiser des choses sur son continent.
En clair, j’appartiens à cette Afrique jeune, dynamique et fière de sa diversité culturelle.
Pourquoi le choix de Dakar (Sénégal) pour cette édition du Festival Afropolitain Nomade ?
Dakar est une capitale culturelle incontournable dans l’espace francophone en Afrique. Pour nous, c’était simplement une escale obligatoire.
Aussi, nous avons eu la chance d’avoir une structure partenaire, Baraka Global Arts, notre vis-à-vis sur le sol sénégalais, qui a une équipe compétente, un bon réseau et une solide implantation dont on a pu profiter pour organiser aisément le festival.
En 2 mots, Dakar représentait pour nous : un énorme capital culturel et une solide équipe de travail déjà en place.
Nous avons appris que la jonction entre vous et le Baraka Global Arts s’est faite grâce à Alibéta. Pourrions-nous en savoir plus ?
Oui, Alibéta est un artiste que nous avions invité en 2017 à Pointe-Noire (Congo), pour la 4e édition du Festival Afropolitain. Nous avons été séduits par son esprit d’ouverture et sa disposition à collaborer.
Personne très crédible, nous avons bien voulu nous appuyer sur lui pour déployer notre scène ici à Dakar.
Quel bilan dressez-vous de l’édition dakaroise du Festival Afropolitain ?
Un bilan très positif ! On a fait venir une quarantaine de groupes, originaires de 12 pays d’Afrique Francophone. Ils se sont déplacés sur Dakar pour échanger, créer et partager leur savoir-faire artistique. Pour nous, l’échange est ce qui prime par-delà tout.
Nous avons été témoins ici de beaucoup de collaborations et cela a certainement fait notre fierté.
Nous sommes aussi contents d’avoir invité des artistes excellents, qui ont proposé des performances de très haute facture. Ce qui a été un peu plus pour notre festival.
Peut-on déjà connaître la prochaine escale du Festival Afropolitain Nomade ?
Difficile de vous indiquer à cette heure, la ville dans laquelle nous nous retrouverons l’an prochain. Tout sera fixé vers la fin du mois de septembre, mais je puis vous rassurer que ce sera encore en Afrique de l’Ouest.
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