Vey Zo, l'étoile éteinte
Dans la nuit du 30 décembre 2017, l’artiste Vey Zo a rendu l’âme. Une nouvelle qui a plongé les mélomanes centrafricains dans une profonde mélancolie.
C’est un stade omnisports archicomble qui a accueilli le vendredi 5 janvier, la dépouille mortelle du rappeur Vey Zo. Près de 11 000 personnes étaient présentes, essentiellement des mélomanes banguissois venus rendre un dernier hommage au leader du groupe Ngaragba Musique, qui les aura séduit durant toute sa carrière, avec son flow et ses messages.
Pour rappel, vers la fin du mois de décembre, Vey Zo avait été victime d’un tragique accident de circulation. Alors qu’il était dans le coma, ses proches, amis et fans se sont mobilisés pour tenter de le sauver.
Une cagnotte virtuelle avait alors été ouverte pour la circonstance, deux concerts de soutien ont été organisés dans les kermesses de Gbadora et de Marabena à Bangui (Centrafrique), sans oublier ces milliers de mots d’encouragement adressés à sa famille par ses collègues artistes et par ses compatriotes. Mais tous ces efforts seront hélas restés vains, Vey Zo s’en est allé…
C’est donc devant un corps sans vie que ses admirateurs sont venus se recueillir au stade omnisports, à l’occasion d’une veillée funèbre pleine d’émotion. En présence de quelques hauts représentants du gouvernement centrafricain, des artistes comme Ozaguin ou encore Losséba Ngoutiwa ont chanté pour dire au revoir à leur collègue.
Le samedi 6 janvier, un long cortège d’automobilistes a accompagné Vey Zo vers sa dernière demeure. Une partie de l’émission couleurs tropicales du lundi 8 janvier lui a d'ailleurs été consacrée.
Celui que l’on appelait le pasteur de la rue, pour son engagement en la faveur de toutes ces personnes sans domicile à Bangui, ne vivra désormais qu’à travers ses belles œuvres.
Commentaires
s'identifier or register to post comments