
« Martyr Luther Queens » : 55 ans après, le célèbre discours féminisé
- Femmes du clip « Martyr Luther Queens » (Photo) : YouTube
Pendant 4 minutes, Kemit se réjouit que le monde ait le pôle féminin, d’abord en tant que mères de l’humanité, compagnes apaisantes, épaules rassurantes.
Pour illustrer sa pensée, l’artiste déclame que s’il avait vécu à l’époque de Martin Luther King, il aurait certainement écrit « I have a queen » en français, « j’ai une reine ». Clin d’œil homophone au célèbre « I have a dream » le discours contre la discrimination raciale aux USA prononcé au Lincoln Memorial de Washington D.C. le 28 aout 1963.
Ensuite Kémit énumère une longue liste des figures féminines ayant fait progresser l’humanité en portant des combats sociaux, en façonnant des sociétés ancestrales, modernes et contemporaines.
Winnie, ex-épouse de Nelson Madela, Nandi, la mère de Chaka Zulu, Aline Sitoe Diatta, la résistante sénégalaise, Angela Davis, Myriam Makeba, Néfertiti, Rosa Parks sont célébrées et présentées en exemple à la jeune génération « parce que le cœur sera toujours la meilleure mémoire » dit la citation qui s’affiche à la fin du clip vidéo.
Enfin,visuellement la vidéo de « Martyr Luther Queens » commence et s’achève sur la figure de l’espoir : une enfant. Initialement assise, derrière elle, les trois dernières marches d’un escalier ascendant. La même jeune fille est couronnée à la fin du clip, les femmes jeunes et mures s’écartent pour la laisser passer.
L’hommage à Martin Luther King est assumé dès le début du clip avec son image et la célèbre citation « I have a dream ». Le clip est riche coloré, il met en valeur des textiles avec imprimés africains. Les chorégraphies sont minimalistes et puissantes, la danseuse-chorégraphe Aïda Camara démontre son savoir-faire.
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