Le Mali au centre de la scène culturelle avec le Festival sur le Niger et les États généraux
Le Festival sur le Niger de Ségou revient en force pour sa 21e édition du 4 au 9 février 2025. Sous le thème de la « Diversité culturelle, paix et unité », cette édition promet une programmation musicale riche et éclectique, réunissant des artistes de renom venus du Mali et d’ailleurs, pour célébrer l’unité par la musique et l’art.
Durant six jours, les rives du fleuve Niger vibreront au son des concerts géants qui mettront en lumière des figures légendaires de la musique africaine et internationale. Parmi les têtes d’affiche, on retrouvera Salif Keita, Amadou et Mariam, Cheick Tidiane Seck et Mokoomba du Zimbabwe.
Le festival mettra également à l’honneur des artistes comme Sékouba Bambino (Guinée), Alif Naaba (Burkina Faso), Madou Sidiki Diabaté, Mamani Keita et Mamadou Sidibé (Mali), sans oublier Didier Awadi (Sénégal) et Mariaa Siga, qui représentent la richesse musicale d’Afrique de l’Ouest. Les groupes traditionnels et contemporains comme Royal Sanké (Guinée) et Groupe Aïtma (Mali) offriront des prestations qui promettent d’éblouir le public.
Les soirées thématiques, comme la « Urban & Reggae Music Night », seront des moments forts, mettant en avant des artistes comme Koko Dembélé, Monza (Mauritanie), MyLmo, Adji One, Ami Yèrèwolo et IMD, qui incarnent l’effervescence des musiques urbaines et reggae. Ces concerts reflètent l’engagement du festival à offrir une plateforme aux talents émergents et confirmés.
Le festival n’est pas seulement une célébration musicale. Il inclut également des performances artistiques, des expositions d’art contemporain et des ateliers qui valorisent le riche patrimoine culturel malien.
Par ailleurs, les États généraux des secteurs de la culture, de l’artisanat, du tourisme et de l’industrie hôtelière ont débuté ce jeudi matin à Bamako. Cette initiative du ministère de la Culture, de l’Artisanat, du Tourisme et de l’Industrie Hôtelière, dirigé par le nouveau ministre Mamou Daffé, a pour objectif d’élaborer une nouvelle politique pour la refonte du secteur. Mamou Daffé, entrepreneur culturel mondialement connu grâce au label Festival sur le Niger.
Ces États généraux visent à ouvrir un débat national, inclusif et participatif. Pendant trois jours, les acteurs culturels maliens débattront des problématiques, des contraintes majeures, des conditions de relance et des propositions de solutions durables. Les thématiques développées incluront les industries culturelles, le patrimoine, l’artisanat, le tourisme et l’industrie hôtelière, le financement et l’accès au marché, la formation et l’éducation artistique, ainsi que la gouvernance.
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