Yoro Ndiaye
Bio
De son vrai nom Mayoro Ndiaye, le natif de Mbacké (région centre du Sénégal) a attrapé très tôt le virus de la musique. Ce qui ne fut pas une sinécure pour ce chanteur né dans un milieu ou la religion joue un rôle important. Le natif de Mbacké ne s’est pas laissé démonter par cet environnement peu propice à la manifestation précoce d’un certain don pour l’art en général. Après l’obtention de son BFEM il met le cap sur Diourbel (Région centre du Sénégal). Sur place il fréquente pendant deux années l’orchestre régional de la ville. Conscient de l’absence de perspective à Diourbel, il décide de franchir un nouveau palier en ralliant Dakar, la capitale du Sénégal. Un choix judicieux. Il est embauché au Club Med de Dakar ; un travail qui lui permet de décrocher en même temps un contrat d’animation musicale hebdomadaire. Sa ténacité finit par payer et Yoro ne tarde pas à taper dans l’œil des producteurs. Quelques années plus tard, Yoro est choisi pour interpréter le titre «Africa» dans la compilation «Sénégal Folk». Ce coup d’essai se révèle un véritable coup de maitre et l’artiste mûri au contact des dures réalités du showbiz, Il bouquine ferme et épluche les manuels avec la ferme intention de combler le retard. Il finit par franchir le Rubicon en mettant sur pied son groupe en 2000. Il lui donne le nom de Yoonwi (le chemin qui mène vers la gloire).
Début 2004, Yoro et le Yoon Wi réussissent à mettre sur le marché leur premier Album : Bëgg Dem (Vouloir émigrer). L’album est sorti en intégralité, en Italie en fin décembre 2005. La deuxième partie de partie de l’album Begg Dem, est disponible depuis début 2007 sur le marché sénégalais sous le titre « Nittu Niit » (l’être humain). Un album package de remix, en plus des autres titres de l’album "Bëgg Dem". Le succès est immédiat et le titre Xarit est unanimement adopté par les mélomanes. Yoro en profite pour mieux se professionnaliser et il finit par imposer son style musical particulier. Le style de Yoro pourrait être situé entre l’acoustique, le Folk et le Mbalakh. Pourtant il refuse de se laisser enfermer dans un carcan. A l’entendre donner un sens à son orientation musicale il affirme sans aucun problème qu’il joue tous les genres musicaux mais avec une coloration acoustique et afro, il est avant tout un musicien curieux et ouvert à toutes les expériences.