Le Japon se met en scéne
C’est sur la scène sénégalaise du Théâtre National Daniel Sorano que se produira le pianiste japonais Motoki Hirai. Ce sera ce 16 avril à 19h au cours d’une soirée qu’organise l’Ambassade de son pays à Dakar.
Motoki Hirai a vu le jour à Tokyo, dans la capitale japonaise, dans une famille où il était quasiment prédestiné à devenir musicien. Fils du violoncelliste Takeichiro Hirai, le pianiste jouait déjà ses propres œuvres, alors qu’il n’avait que 13 ans. La prestation aura lieu dès le lendemain de la cérémonie de remise de prix du 28ème Concours de Haïku, ce court poème traditionnel japonais, auquel il ne faut, pour ce qui est de l’aspect formel, que 3 lignes et 17 syllabes. Mais dans le fond, ce poème, qui se veut à la fois simple et intense, est bien plus complexe qu’il n’y paraît.
Par exemple, le haïku s’écrit traditionnellement au présent, mais toujours avec une sorte de clin d’œil, le fameux « Kigo », au temps et aux saisons qui passent. S’il est demeuré fidèle à l’esprit et à la philosophie qui l’a vu naître au 13ème siècle, le petit poème ne colle pas toujours aux règles puisqu’il arrive ainsi que l’on transgresse la fameuse « loi » du 5-7-5, autrement dit 5, 7 et 5 syllabes pour respectivement chacune des 3 lignes du haïku. Même s’il reste un bref poème circonscrit dans le temps, fait de vécu et de ressenti, que l’on doit pouvoir dire en un souffle.
Théodora SY SAMBOU
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