5 questions à Moli Mokelenge, chanteur de la RDC

Quelle est la particularité de votre musique ? Avez-vous un genre de musical de prédilection ?

Je m’identifie comme musicien congolais simplement. La rumba, le folk, la musique traditionnelle, font toutes partie de notre patrimoine culturel. J’aimerai utiliser toutes ces richesses afin qu’elles fassent partie de ma carrière musicale.

Depuis quand pratiquez-vous la musique ? Le faites-vous de manière professionnelle ?

Je fais de la musique depuis une vingtaine d’années.  Je suis professionnel de la musique, c’est de cela que je vis.

Plusieurs vous ont connu à l’ombre de Jean Goubald et vous avez participé à son single « Engambe » sorti il y a trois ans. Qu'en est-il depuis  cette collaboration ?

« Engambe » n’était pas vraiment un single mais plutôt un titre que j’avais signé sur l’album Normes de Jean Goubald.
Pendant trois ans, j’étais en train de peaufiner mon répertoire et de faire avancer mon projet d’un point de vue scénique. Mais après avoir livré plusieurs concerts, le public qui y assistait ont commencé à me demander un support phonographique.

Je me suis battu afin de pouvoir satisfaire cette demande. Et je constate que les gens en avaient besoin.

Comment s’intitule votre single ?

Le single a pour titre « Mapapu »  ou les ailes en français. Il s’agit des ailes qui m’ont fasciné. La beauté à l’extérieur frappe l’œil mais au fond, nous n’avons besoin que d’une seule (beauté) qui nous apporte le bonheur extrême de la vie.
Je parle donc à la fois des « Mapapu » comme les ailes et de « Ma Papu », une femme qui a fasciné mon regard ; celle en qui j’ai trouvé tout le bonheur que je pensais trouver ailleurs.

« Mapapu » annonce la sortie prochaine d’un album, je présume, combien de titres portera-t-il ?

« Mapapu » va sortir pour donner la preuve aux mélomanes que ma promesse n’était pas juste des bobards, mais j’y travaillais pour la tenir.
Sa réalisation a pris un certain temps mais nous ne parlons pas d’album tout de suite. Si entre-temps des partenaires intéressés veulent s’associer à nous, ils seront les bienvenus car nous avons un répertoire assez étoffé pour réaliser un album. Mais nous déciderons du nombre de titres qu’il contiendra au moment opportun.

Article original publié le 20 juillet 2017 sur le site web d'Adiac-Congo