Lélo
Bio
La musique de Lélo se situe dans le labyrinthe de l’Afropop : souvent des mélodies à la guitare
acoustique, électrique et des percussions qui en font une musique instrumentale, à la rythmique
centrale se modifiant selon les morceaux. Des « build up et drop » empreintés à l’électro pop/
techno pour y apporter une couleur originale et contemporaine, mais aussi pour se différencier
de l’afropop nigérian qu’il apprécie pourtant. Ses textes variés, assez complexes et multilingues,
traitent d’amour, de jalousie, de positivité.
L’univers de Lélo représente une Afrique moderne, mais teintée de motifs traditionnels et de
couleurs du continent, où il a toujours vécu :
Natif de Pointe-Noire en République du Congo, Lélo a toujours été bercé par le chant des
vagues de l’océan atlantique, la rumba congolaise, et le soukouss. Il écoute notamment Koffi
Olomidé, Papa Wemba, Extra Musica, Tabuley Rochero … et à chaque occasion, s’exercera à
l’art du ndombolo.
Son adolescence, il la vivra à Abidjan, en Côte d’Ivoire, où il chantera comme ténor dans une
église et découvrira les pas de danse endiablés du coupé-décalé.
De retour à Ponton-la-Belle, il remporte le concours Nescafe African Revelation en 2004 dans
un quartier populaire de sa ville natale et commence à suivre les pas de son père, qui fut un des
principaux chanteurs de la marine nationale.
Mais ce n’est qu’après la mort de ce dernier en 2008, qu’il décide de faire carrière. En effet,
lorsqu’il apprend la terrible nouvelle, il est seul au Ghana, loin de sa famille, sa vie bascule. La
vie est courte, il faut aller à l’essentiel, vivre de sa passion.
Au Ghana, il fait des prestations dans les boîtes de nuit branchées et donnera aussi des
concerts dans le milieu diplomatique. En 2009, il est invité à faire la 1ère partie de Kodjo Antwi
au Théatre national. Il est régulièrement invité à l’Alliance Française, il y partage la scène avec
le congolais (RDC) Lexxus légal (2011) et la béninoise Sèssimè (2014). D’ailleurs, il joue en
2012 au festival Africa fête au stade de Cotonou au Bénin.
Son premier album studio sort en 2011 au Ghana, il est éclectique, rythmé de RnB, de
soukouss, de reggae. Une tendance est pourtant là : le mélange. Lélo aime mélanger les
saveurs en cuisine et les rythmes en musique. Il aime le genre électro et la guitare congolaise, il
aime le « live » même au studio.
La mixité se retrouve également dans le choix de ses musiciens. À Accra, il tourne avec trois
musiciens ghanéens, 2 congolais, un français et un américain. Dans ses concerts, il y a de la
flûte traversière, du saxophone et évidement une guitare congolaise. Lélo aime le show, il se
déchaîne sur scène vocalement, mais également physiquement. Les mouvements élastiques de
ses reins lui ont valu le titre...