Dimitri Sanga : « DigitELLES est un programme de qualité »
Hier, 26 mars, une conférence de presse conjointe a réuni à la Maison des Cultures Urbaines (MCU) de Ouakam (Sénégal), les responsables du Festival Urban Women Week et du programme DigitELLES de l'association Africulturban.
C'est autour de 17 heures (heure locale) que la rencontre s'est ouverte dans les locaux de la MCU.
Face à la trentaine de journalistes présents : Dieynaba Sidibe, point focal du programme DigitELLES, Dimitri Sanga, directeur du bureau régional de l'UNESCO en Afrique de l'Ouest, Ina Thiam, directrice du Festival Urban Women Week et Audrey Nagui, directice régionale de Positive Planet International.
Pour modérer l'échange, Amadou Fall Ba, administrateur de la MCU.
Ina Thiam, responsable de la Urban Women Week, a été la première à prendre la parole pour présenter la 7e édition de son festival et annoncer quelques innovations :
En marge des festivités, nous proposerons cette année un coaching en développement personnel à des femmes évoluant dans les cultures urbaines et nous organiserons aussi un atelier de présence scénique à des artistes féminins, pour les aider à mieux occuper la scène. Tout cela pour rappeler que la Urban Women Week n'est pas un simple spectacle, mais une initiative visant à renforcer les compétences et la visibilité des femmes dans la sphère sénégalaise des cultures urbaines.
Entre autres nouveautés, la visite de la maison d'arrêt des femmes de Rufisque (Sénégal), pour mettre en exergue le volet social du festival.
À la question de savoir ce que la Urban Women Week a concrètement réalisé après 7 éditions, Ina Thiam a répondu : « Le festival a porté plusieurs fruits parmi lesquels Genji Hip-Hop, une association aujourd'hui autonome de femmes évoluant dans les cultures urbaines, qui se sont rencontrées pour la première fois à la Urban Women Week 2015. Les déclinaisons de ce genre sont nombreuses, on pourrait citer par exemple le collectif Freevoices, né aussi en marge de la Urban Women Week ».
À son tour, Dieynaba Sidibe a présenté le programme DigitELLES soutenu par l'UNESCO et la jeune entrepreneuse asiatique Sabrina Ho, mais aussi par le groupe Positive Planet International, qui devrait accueillir et encadrer cette année, 20 entrepreneuses du Sénégal, s'investissant dans l'industrie créative.
« Sur une période de 12 mois, nous offrirons à ces 20 femmes, des formations techniques en graphisme, en photographie ou encore en Musique Assistée par Ordinateur (MAO) et notre partenaire Positive Planet International leur assurera un encadrement pour le management de leurs affaires ».
Dimitri Sanga, directeur du bureau régional de l'UNESCO en Afrique de l'Ouest, s'est lui aussi exprimé au sujet de l'initiative :
DigitELLES est un programme de qualité. Ce n'est pas par hasard qu'il a été retenu par l'UNESCO sur 101 projets émanant de 46 pays du monde, pour bénéficier d'un soutien à hauteur de 90 000 dollars US. L'Unesco, dans sa mission de favoriser l'expression des diversités culturelles et de veiller à la parité dans le secteur culturel, a trouvé l'initiative pertinente.
Audrey Nagui, directice régionale de Positive Planet International, a elle aussi tenu à dire un mot au sujet de l'encadrement que sa structure offrira aux lauréates de DigitELLES : « Notre but est d'aider ces femmes à développer des affaires pérennes, grâce auxquelles elles pourront vivre mieux et pourquoi pas devenir riche un jour. Elles auront sans doute des profils différents et pour cela, nous leur assureront une formation personnalisée, qui tienne en compte leurs réalités et leurs besoins individuels ».
Il importe de préciser que les 20 lauréates du programme DigitELLES seront sélectionnées très prochainement, sur la base d'un appel à candidatures.
C'est autour de 18 heures que s'est achevée la conférence de presse, où a régné une atmosphère bon enfant.
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