DJ Arafat, le roi du coupé-décalé n’est plus
Victime d’un accident de moto survenu dans la nuit du 11 au 12 août, le chanteur ivoirien DJ Arafat est décédé des suites de ses blessures aujourd’hui à Abidjan.
DJ Arafat, est mort ce lundi 12 août après un accident grave de la route. Sa moto a percuté un véhicule conduit par une journaliste d’une radio locale. Les faits se sont déroulés dans la nuit de dimanche à lundi.
Inconscient, la star du coupé-décalé a été conduite dans un hôpital et pris en charge en soins intensifs. Malheureusement, il n’a pas survécu à ses blessures.
Selon un médecin joint par Jeune Afrique, l’artiste ivoirien était admis aux urgences dans un état critique, il avait notamment une fracture du crâne et un œdème.
L’information de son décès a été confirmé par la RTI, la chaîne publique ivoirienne. Deux ministres qui s’étaient rendu à son chevet ont également confirmé sa disparition. Il s’agit de Maurice Bandaman, ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie et d’Hamed Bakayoko, ministre de la Défense, très proche du chanteur.
« Je suis à la clinique où DJ Arafat a été admis. Je peux confirmer que l’artiste est décédé », a déclaré Maurice Bandaman. Le ministre a confié qu’il se concertait avec la famille du défunt, certainement pour l’organisation des obsèques.
A’salfo, leader du groupe Magic System, s’était également rendu à l’hôpital, quelques heures avant son décès. Serge Beynaud, l’autre star du coupé-décalé, avait publié un message d’encouragement sur sa page Facebook, appelant à « rester en prière pour notre frérot ».
Surnommé Yôrôbô, DJ Arafat s’était imposé comme le leader incontesté du mouvement coupé-décalé, popularisé par Douk Saga au début des années 2000. Parmi ses tubes à succès, on pourrait citer « Kpangor », « Hommage à Jonathan », « Djessimideka », « Dosabado » ou encore « Moto moto » sorti en mai dernier. Il avait signé un dernier album Renaissance en décembre 2018 chez Universal Music Africa.
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