« Deuk bi yeungou », panique assurée avec la nouvelle sortie de Safary !
Plus de 314 000 vues en moins de 24 heures, c'est déjà mieux que « Day Nieuwat », mis en ligne il y a 9 mois. Dans leur nouveau single jolofbeats « Deuk bi yeungou », les muses du groupe Safary ont mis du coeur et elles sont décidées à briller cette saison.
En wolof, la langue sénégalaise, « Deuk bi yeungou » signifie : la ville est en état de panique ! En utilisant cet intitulé, les 3 chanteuses du groupe ne font pas allusion à la situation politique tendue au Sénégal depuis l'arrestation de l'opposant Ousmane Sonko.
Ce qu'elles évoquent, c'est plutôt la grande agitation que leur nouvelle proposition jolofbeats va faire sur une scène pop sénégalaise bien tranquille jusque-là.
En effet, un petit tour sur la plateforme YouTube, fortement utilisée par les artistes sénégalais pour la diffusion de leurs oeuvres, permet de constater que la courbe des sorties musicales a relativement baissé ses dernières semaines.
Une observation que l'on ne saurait dissocier de la situation politique récente et des restrictions adoptées par l'État sur l'utilisation d'internet (suspension des données mobiles).
Safary a donc choisi de faire un grand bruit pour marquer son retour sur scène après 9 mois d'absence, avec « Deuk bi yeungou » et son alliage réussi de pop/sabar concocté avec grand soin par le prolifique Jeuss Beatz.
Toute une équipe a travaillé sur le projet : Oumar N'Diaye au cadrage, Mamadou Dia à l'éclairage, Absa Diop en charge de la production, Lamine Ba à la régie et le tandem Badupix/Hamedine gacko à la photographie.
Mais toute l'équipe de réalisation a travaillé sous la supervision du talentueux Mao Sidibé, tandis que la direction artistique et l'écriture des paroles du single ont été assurés par l'artiste Jahman.
Malgré une certaine inconstance sur la scène sénégalaise, Safary, le groupe formé par Maria, Defa et Khadija, reste une des valeurs sûres de la chanson pop au pays de la Teranga. Un statut qu'elles doivent à des sorties mémorables comme « Sa Takussan » (remix) ou encore « Mon chocolat », qui cumulent des millions de vie sur YouTube.
Avec « Deuk bi yeungou », la formation féminine affiche la même ambition qu'elle avait à sa genèse, de s'installer définitivement sur les devants de la scène pop sénégalaise.
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