Monique Séka
Bio
Originaire de la Côte d’Ivoire, Monique Séka navigue entre afro zouk, ndombolo, zouglou, mapouka, « soukouzouk » (fusion soukouss/zouk). Influencée par les chants « akô » et « ayô » de son peuple, elle chante d’une voix modulable en akyé ou attié (sa langue), en baoulé, mandingue ou en créole.
Petite fille des Sœurs Comoé, soeur des artistes Joëlle C et Marcelin Okoi, Monique Séka débute comme choriste auprès de son père, l’auteur, compositeur et interprète, Okoi Séka Athanase. Plus tard, elle se fait remarquer comme excellente choriste de studio avant d’intégrer divers orchestres comme le Moya Mélodie Band ou l’ORTI (Orchestre de la Radio Télévision Ivoirienne). Par la suite, elle entame une carrière solo et enregistre en 1985 Tantie Affoué (CD Ivoir’ Compil vol.4), suivi, deux ans plus tard, de Missounwa, un album afro zouk réalisé par Manu Lima (arrangements, orchestration). Le succès est immédiat et le titre « Missounwa » deviendra un énorme tube continental. Distribué en Europe par Sonodisc, ce disque lui vaut une notoriété internationale.
Dès lors, cette chanteuse s’intéressant aux interprètes de musique de films indiens Bollywood, comme la chanteuse Lata Mangeshkar (née en 1929), sa sœur Asha Bhosle (née en 1933) et son frère Hridayanath Mangeshkar (né en 1937), commence à tourné dans toute l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Il faudra attendre 1995 pour entendre Ôkaman, un nouvel opus afro zouk produit par Déclic Communication. Suivront plusieurs autres albums fidèles à ses styles musicaux : Adéba (1996), Yélélé (1999), Anthologie - La légende de l’Afrique (2000) ou encore Best of (2003). Depuis 2005 et ses nombreuses tournées à travers le monde, Monique Séka collabore avec des producteurs, compositeurs et arrangeurs aux styles musicaux divers : samba brésilienne, semba et kizomba angolais, afro-caribéen, électro music, nu soul, musique indienne, afro-folk (électro-acoustique), dance music ou encore hip hop.