
Teranga Sénégal 2019 : le festival aura-t-il lieu ?
Le Festival Teranga Sénégal prévu pour les 20 et 21 avril prochains à Paris (France), pourrait ne plus se tenir après des refus de visas français à plusieurs participants.
- Le rappeur Dip Doundou Guiss attendu au Festival Teranga Sénégal 2019 (Photo) : Facebook Officiel.
Ibou Thiombane, promoteur du Festival Teranga Sénégal, a annoncé dans un communiqué ce lundi 15 avril que son spectacle pourrait ne plus avoir lieu.
Pour cause, le consulat de France au Sénégal aurait refusé d'accorder 60 visas sur un peu plus de 80 demandes formulées par des personnes attendues à l'événement.
La nouvelle paraît quelques jours seulement apès une correspondance d'Ibou au Consul de France au Sénégal, dans laquelle il expliquait : « Nous sommes à moins de deux semaines de l'évènement et 59 personnes composant l'essentiel du plateau artistique n'ont toujours pas reçu réponse à leur demande de visa ».
Près de 80 % des invités au festival ont finalement essuyé un refus dans leurs démarches consulaires, alors que le bureau des visas français aurait encaissé la somme de 14 000 euros pour le traitement de leurs demandes.
Une situation embarassante, qui remet en cause la tenue de la première édition du Teranga Sénégal 2019.
Le label Domou Djoloff, en charge de l'organisation du festival, a fait face à la presse sénégalaise ce lundi 15 avril à Dakar (Sénégal), pour parler davantage de ce qui s'est passé.
Domou Djoloff qui a longtemps permis à des artistes sénégalais de tourner en Europe, comptait aller plus loin, en organisant à Paris, un spectacle 100% sénégalais.
L'événement devait réunir 32 artistes à Paris, parmi lesquels : Nitdoff, le trio Safary, Suadu, Neega Mass, Sidyson, Ness, Job sa Brain et Cherifou, Viviane Chidid, Thiopet, Aida Samb, Sidy Diop, Momo Dieng, Thiat Seck, Tarba Mbaye, Dieyna, Fulgence Gackou, Pape Diouf, Assane Ndiaye, Salam, Pape & Cheikh, Yoro Ndiaye, Daba Seye ou encore Pendo.
C'est un spectacle grandeur nature que Domou Djoloff et ses partenaires Prince Arts, SHA et TFM voulaient offrir au public français et à la forte communauté sénégalaise de l'Hexagone.
Mais la sempiternelle barrière des visas se dresse, faisant ressurgir un débat non encore tranché, sur la question de la mobilité des artistes autour du globe.
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