ACCES Dakar 2017 : le lancement !
Premier jour de la conférence ACCES ce 17 novembre 2017 à la place du Souvenir à Dakar (Sénégal). Le financement de la production musicale, la dématérialisation, l'état de la musique sénégalaise sont quelques thèmes évoqués.
Le discours inaugural a été prononcé par Baaba Maal. L’artiste sénégalais est revenu sur sa naissance à Podor (nord du Sénégal). Après avoir rappelé l’histoire de cette cité qui a régulièrement servi de refuge aux monarques déchus, le chanteur a expliqué sa perception des enjeux de la musique : « il faut apprendre toujours plus, il faut progresser, s’améliorer. C’est la clé du succès ».
Prenant la parole, Birame Niang Secrétaire Général du Ministère de la Culture a expliqué l’intérêt que l’État du Sénégal a toujours accordé à la culture en général et à la musique en particulier.
Avant ces deux discours, la première allocution fut prononcée par Aisha Dème, la présidente de la fondation Music In Africa a expliqué que le Sénégal a une importance capitale dans la sous-région et en Afrique. Pays stable politiquement, situé quasiment à la porte de l’Afrique sub-saharienne, le Sénégal est aussi un pays dans lequel le brassage culturel est important.
Trois sessions ont rythmé cette première journée de la conférence ACCES. La première avait pour thème : « Ce que vous devez savoir sur l’industrie musicale du Sénégal »
Les participants ont présenté les forces et les faiblesses de l’industrie musicale locale.
Le second panel était consacré à la « Mobilité et soutien aux musiciens en Afrique » Ce panel a permis des échanges pendant lesquels certains participants ont déploré le manque de financement pendant que d’autres estimaient que le véritable problème est la faible prise en compte de la fonction économique de la musique en Afrique francophone. Des thèmes annexes tels que le prix élevé des billets d’avion pour les voyages sur le continent ont aussi été évoqués.
Le dernier thème de la première journée d’ACCES 2017 fut « Les maisons de disques en Afrique –réalités en mutations »
Certains ont estimé que la baisse du cout de production des œuvres a facilité la production de chansons. Reconnaissant cet apport, José Da Silva de Sony Music Entertainment Afrique a estimé que « les œuvres sont certes plus nombreuses, mais elles sont de moins bonne qualité qu’avant l’avènement des home studio »
La journée s’est achevée par une visite du Studio Sankara.
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