Lokua Kanza, nouvel ambassadeur de l’Unicef en RDC
Après Fally Ipupa et Céline Banza, Lokua Kanza s’engage à son tour comme ambassadeur national auprès de l’Unicef RDC.
Le compositeur congolais se servira de sa notoriété pour « sensibiliser le public aux droits de l’enfant et aux problèmes des jeunes » a indiqué l’Unesco via un communiqué de presse.
« Grâce à sa notoriété internationale, Lokua Kanza peut aider à braquer les projecteurs de l’actualité sur les défis auxquels les enfants congolais sont confrontés au quotidien », a déclaré Edouard Beigbeder, représentant de l’Unicef en RDC.
La nomination de Lokua Kanza coïncide avec la célébration ce mercredi de la Journée internationale de l’alphabétisation. L’Unicef constate que malgré les efforts des autorités congolaises pour permettre l’accès à l’enseignement primaire, environ 4 millions d’enfants de 6-11 ans ne sont pas toujours scolarisés.
« Je connais les défis auxquels font face les enfants pour aller à l’école pour y avoir moi-même fait face, beaucoup d’enfants congolais ne jouissent pas pleinement de leurs droits et je m’engage aujourd’hui auprès de l’Unicef pour que chaque enfant puisse aller à l’école, apprendre et grandir dans un environnement favorable » a expliqué Lokua Kanza.
Unicef collabore souvent avec des célébrités pour relayer ses campagnes sur les droits des enfants à l’éducation, aux soins de santé et autres sujets liés à l’enfance. « Je connais les problèmes et les attentes des enfants et de la population et j’espère avoir assez d’énergie pour continuer à leur apporter mon aide » avait déclaré Fally Ipupa lors de sa nomination comme ambassadeur de l’institution onusienne en août.
Chanteur, interprète et producteur, Lokua Kanza est un artiste reconnu mondialement. Avant d’entamer une carrière solo Lokua a collaboré avec de grands noms de la musique africaine, notamment Ray Lema, Manu Dibango, Miriam Makeba et Richard Bona.
En juin dernier, après plus de 10 ans, il signe un nouvel album baptisé Moko que l’on peut traduire par « unité » en lingala. Moko, enregistré dans 12 pays, est « l’une des plus grosses productions africaines, avec plus de 100 musiciens qui y ont participé », confiait l’artiste dans une récente interview accordée à notre rédaction.
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