Top 10 des meilleures chansons de Ndongo Lô
Il y a 15 ans disparaissait l’une des plus belles voix de la musique sénégalaise, Ndongo Lô. Originaire de la ville de Pikine, dans la banlieue de Dakar (Sénégal), le jeune chanteur s'éteint le 16 janvier 2005.
Fauché en plein vol, le rossignol avait enregistré trois albums, Ndoortel (débuts), Tarkhiss (glissade) et Aduna (la vie) et signé d’innombrables tubes qui ont marqué les Sénégalais qui continuent d'honorer sa mémoire chaque début d'année. Pour saluer son génie, Music In Africa vous propose de (re)découvrir 10 tubes de cette légende de la musique sénégalaise.
« Ma Yaye »
L’affection de Ndongo Lô pour sa mère, Mariétou Fall, était connue de tous. Celle qui repose à Touba (Sénégal) à côté de son fils depuis 2014, a été la première supportrice de ce dernier ; elle lui a permis de faire de sa passion un métier, contre l’avis de son père.
C’est sans surprise que le premier titre de son premier album Ndoortel (2001), produit par KSF, soit un magnifique hommage à sa maman.
Composé par Papis Konaté, l'album inclut des titres comme « Madior », « Pikine » et se ferme sur une dédicace à son père, « Barcké Baye ».
« Pikine »
« Pikine », certainement le tube de Ndoortel, est une chanson mbalakh qui célébre la banlieue dakaroise qui a vu naître le chanteur en 1975.
Avec Moussa Traoré à la percussion, le titre loue les fils célèbres de Pikine comme le lutteur Tyson.
« Ndigeul »
Fervent adepte du mouride, Ndongo Lô a toujours chanté ses guides religieux.
La chanson, extraite de son premier album, évoque son appartenance à la communauté mouride où le « Ndigeul » (injonction à valeur religieuse donnée par le marabout à son adepte), est un des principes les plus importants du mouridisme.
« Li Ma Doon »
Le second enregistrement de Ndongo Lô, Tarkhiss (2003), est publié chez Mélodie. C’est l’album de la confirmation.
Co-réalisé avec le bassiste de Youssou N'Dour, Habib Faye, le titre « Li Ma Doon » célèbre la diversité et la tolérance.
« Doumaala baayi »
« Doumala baayi » (je ne te laisserai pas tomber) est une chanson que l’artiste dédie à son demi-frère. Elle évoque la puissance des liens du sang, et exalte la fraternité, l’amitié et l’amour.
Contenu dans son second album, il laisse voir toute la richesse des thèmes que l’auteur développe dans ses œuvres.
« Diégou Pousso »
Tiré de Tarkhiss, « Diégou Pousso », chanté avec Mbaye Dieye Faye énumère les qualités de l’épouse idéale. C’est un des titres les plus réussis de cet album où la belle voix du chanteur s’exprime avec technicité et maîtrise.
« Galass »
Toute l’œuvre de Ndongo Lô est marquée par des louanges à ses marabouts. Le chanteur qui a fait ses armes dans les soirées religieuses dédiées à l’évocation du prophète et des guides mourides, maîtrise à merveille l'exercice.
Griot autoproclamé mais reconnu de Sergine Fallou, le chanteur ouvre naturellement son troisième album, Adouna (2004), par cet hommage à son guide.
« Xarit »
Compris dans le troisième et dernier album de Ndongo Lô, Aduna, produit par Ndongo Lô Production, « Xarit » rappelle le lien précieux entre l’artiste et ses amis d’enfance.
« Marchands ambulants »
Ndongo Lô a connu mille petits métiers avant de pouvoir vivre de sa passion. Devenu musicien, il n’oubliera pas ses compagnons de galère et se fera le porte-voix des marchands ambulants, profession souvent dédaignée.
« Diallé-ma »
« Diallé-ma » (présente-moi tes condoléances), est quasi prémonitoire. Quelques semaines après sa sortie, Ndongo Lô s'éteint brutalement dans une clinique dakaroise. Dans tout le pays, c’est le choc. Son enterrement dans la ville religieuse mouride de Touba donne lieu à une mobilisation digne d’un chef d'État.
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