3 films incontournables pour comprendre la musique africaine
Il y a juste quelques semaines à l’occasion de la quinzième édition de « l'incontournable » festival Jazz à la Villette, le mk2 Quai De Seine a proposé trois films incontournables sur la musique africaine. C’est le site Timeout.fr qui nous rafraichit la mémoire en nous replongeant dans l’univers de trois films d’exception.
- Finding Fela (Alex Gibney / 2014)
D’abord, il y a le film d’Alex Gibney. Documentaire exceptionnel sur le géant Fela Kuti. Finding Fela ou comment est né l’Afro-beat, comment a-t-il travaillé avec Tony Allen son batteur et co-créateur du fameux rythme ?
Le film se penche également sur l’engagement politique du grand Fela.
Il faut dire qu’un documentaire sur Fela sans évoquer cet aspect engagement ne saurait être complet. Le long métrage est une façon de découvrir celui dont la musique a influencé toute la génération des Youssou N’Dour, Alpha Blondy, Salif Keïta, Angélique Kidjo.
- Soul Power (Jeffrey Levy-Hinte / 2008)
Ensuite, mk2 a présenté Soul Power (2008) film de Jeffrey Levy-Hinte. En 1974, un concert réunit à Kinshasa James Brown, B.B. King, Miriam Makeba... et la légende de la boxe et du black power : Muhammad Ali.
C’est l’histoire de ce concert que le film raconte, sous fond du combat Ali - Forman.
Il est résumé dans cet extrait où le responsable du concert, dans l’avion pour Kinshasa, dit à son équipe : « tout le monde s’attend à voir un combat de boxe, on va leur offrir le plus grand festival de musique ».
- Come back, Africa (Lionel Rogosin / 1959)
Enfin, Come back, Africa (1959) de Lionel Rogosin. Une formidable histoire pour comprendre l’Afrique et surtout la musique africaine.
Le film raconte l’histoire d’un zoulou fuyant la famine et en quête de mieux-être. Zacharia arrive à Johannesburg afin de décrocher un emploi et subvenir aux besoins de sa famille. Employé à la mine d’or, il espère ainsi obtenir un permis de résidence en ville mais le bonhomme constate très vite que la vie dans les villes est loin d’être l’eldorado tant rêvé. Tout y est fragile et aléatoire.
Tout au long du film, la musique sud-africaine dans son ensemble est revisitée, faisant découvrir la richesse et la diversité des sonorités du pays arc-en-ciel.
Espérons que le film Mali blues (Lutz Grégor / 2016) projeté il y a quelques semaines en Allemagne et qui raconte la crise malienne à travers les récits de formidables artistes comme Fatoumata Diawara, Bassekou Kouyaté et Ahmed Ag Kaedi du groupe Amanar puisse avoir la même trajectoire.
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