Interview avec l’ingénieur du son Garrick Van Der Tuin

Music In Africa : parlez-nous de votre expérience de travail dans le domaine de l'ingénierie sonore.

Garrick Van Der Tuin : Je suis un professionnel de l'industrie musicale depuis 2001. Seize ans déjà et je suis heureux d'avoir travaillé en étroite collaboration avec de grands artistes sud-africains et étrangers. En tant qu'ingénieur de son live, j'ai commencé à travailler sur des spectacles de musique, dans des clubs et lors de petits événements où j'étais principalement assistant en tant que machiniste. J'ai aussi travaillé à la mise en place de l'équipement. J’ai beaucoup appris lors de ce parcours.

Ensuite, jai rapidement progressé et acquis la confiance nécessaire pour commencer à mixer les spectacles à la fois en tant que moniteur et ingénieur du son principal. Vers 2004, j'ai eu mon premier concert en tant qu'ingénieur de mixage sur le premier album de l'artiste d'afro-pop sud-africaine Zamajobe, participante au télécrochet Idols. Son album NdawoYami a connu un grand succès. Ce fut pour moi un avant-goût du travail sous haute pression. Nous avons joué dans de nombreux évènements tels que des festivals et des dîners de gala. Pendant ce temps, je travaillais aussi comme ingénieur de studio, en étroite collaboration avec le producteur et guitariste de Zamajobe, Erik Paliani du Malawi.

Vers 2008, j'ai enregistré et mixé l'album Phola de Hugh Masekela, produit par Erik. En 2009 nous avons pris la route et c’est là que j'ai commencé ma première tournée internationale en tant que technicien du son pour Hugh Masekela. J'ai fait des tournées avec lui jusqu'en 2015 et j'ai vécu d'incroyables expériences dans des salles emblématiques telles que Hollywood Bowl (USA) Sydney Opera House (Australie) Carnegie Hall (Grande-Bretagne) Royal Festival Hall (Grande-Bretagne) The Barbican (Grande-Bretagne) et bien d'autres. J'ai beaucoup appris sur les défis liés au travail dans des lieux conçus pour des spectacles non amplifiés tels que des opéras et des orchestres. Nous avons également joué dans de nombreux théâtres et salles acoustiques dans toute l'Europe et en Scandinavie.

Au cours de ces 6 ans où je tournais régulièrement, j'ai travaillé dans toute l'Afrique. Au Nigeria, au Sénégal, en Angola, au Kenya, en Tanzanie et dans tous les pays voisins d’Afrique australe, où les défis pour mettre en scène un excellent spectacle sont très différents de ceux des pays occidentaux, hautement sophistiqués et techniquement avancés.

Au cours des cinq dernières années en tant qu'ingénieur du son live, j'ai travaillé avec divers artistes tels que les Jaziel Brothers, Stimela et le regretté Ray Phiri, l'artiste Siya Makuzeni de Standard Bank Young Jazz et notre First Lady de la chanson, Sibongile Khumalo.

En tant qu'ingénieur de studio, j'ai enregistré et mixé des albums dans divers studios, dont le mien, Playsound, pour des artistes tels que Hugh Masekela, Erik Paliani, Zamajobe, Malebo Mothema et Cameron Ward pour n'en citer que quelques-uns.

Quel est le standard général, en matière d'ingénierie sonore live dans la majorité des pays africains dans lesquels vous avez travaillé ?

Le niveau est assez bas dans la plupart des pays africains, mais j'ai constaté des améliorations importantes dans la qualité des équipements proposés. L'élément-clé qui manque est l'éducation. J'ai souvent vu des techniciens submergés par la charge de travail, seule une minorité possède une bonne connaissance de l'équipement et savent exactement ce que l'on attend d'eux. Souvent, ces quelques rares techniciens ont pu se former en ligne ou ont été sélectionnés pour assister à des ateliers de formation sur leur équipement spécifique, sinon ils ont simplement appris ce qu'ils savent par expérience.

Je ne crois pas qu'il y ait beaucoup d'écoles ou de cours disponibles puisque, même ici en Afrique du Sud, les écoles d'ingénieurs audio ne se sont répandues qu’au cours des six ou sept dernières années. Je vois beaucoup de soutien international à de nombreux événements en Afrique; de nombreuses sociétés de production embauchent des techniciens expérimentés d'Europe ou d'Afrique du Sud pour aider à la mise en place et à l'exploitation de leurs événements. J'ai moi-même un festival régulier chaque année à Pâques à Lagos (Nigeria), où j'opère le son. Je travaille sur quelques-uns des meilleurs spectacles avec d'excellents équipements et de bons techniciens au Kenya et au Nigeria. Le Zimbabwe semble avoir des techniciens vraiment passionnés qui font un effort supplémentaire pour fonctionner avec le matériel à leur disposition et j'ai toujours senti qu'ils faisaient des efforts supplémentaires pour se former, même via Internet.

Où et comment les organisateurs peuvent-ils renforcer leurs compétences ? Pensez-vous qu'il y ait beaucoup qui néglige l’importance du son dans leur productions ?

Je pense que les organisateurs de festivals de musique et les sociétés de production technique en Afrique doivent améliorer les conditions d’hébergement, en particulier pour les techniciens travaillant dans leurs productions. J'ai vu des techniciens camper sous une scène pendant des jours dans des festivals de musique et souvent ils ne sont pas assez bien pris en charge, en ce qui concerne les repas et l'hydratation. Cela demande beaucoup physiquement de travailler sous 35 à 40°C avec 80 à 90% d'humidité. Il faut beaucoup d'énergie qui ne peut provenir que d'une bonne nuit de repos et d'une bonne alimentation. J'ai souvent vu des techniciens complètement épuisés juste après les jours d'installation de l’équipement ; le jour du show ils ne sont plus en état de se concentrer et travailler correctement.

De nos jours, les opérateurs dans le milieu du spectacle comprennent l’importance d’un son de qualité. Je pense que les compagnies sonores sont de plus en plus en concurrence les unes avec les autres, car beaucoup d'entre elles ont investi dans de l'équipement de bonne qualité qui doit être amorti le plus rapidement possible. Le coût des productions a légèrement baissé aussi. En raison de l'amélioration de la technologie, la plupart des compagnies proposent généralement de meilleurs équipements.

Quelques mauvaises expériences en termes de contrats en ingénierie de son ?

Le Nigeria avait promis un système de sonorisation de marque pour un festival sur une plage de 10 000 personnes. À l'arrivée, j'avais un système uniquement adapté pour 1 000 personnes en salle et j’arrivais à ne trouver aucune information sur cette marque sur internet.

À Dar es Salaam (Tanzanie), j'ai travaillé extrêmement dur pendant six heures pour essayer de faire fonctionner un système de sonorisation avec une batterie médiocre et des micros rouillés. Après avoir réussi à faire fonctionner le tout, tant bien que mal, le show a été annulé par défaut de paiement du promoteur.

À Mahikeng, en Afrique du sud, après une très longue route pour ce qui devait être une performance réussie, des vents violents ont fait effondrer presque toute la structure de la scène !

Y-a-t-il des artistes particulièrement difficile quand il faut collaborer ?

Les artistes les plus difficiles sont probablement les jeunes artistes hip-hop, qui veulent à tout prix avoir 10 musiciens sur scène alors que ce n’est pas nécessaire. Les membres du groupe essaient toujours de surpasser les rivaux qui les suivent. Les artistes principaux de ces groupes font généralement ce qu’on appelle du « cupping the mic ». C'est la façon dont la plupart des artistes hip-hop tiennent un microphone ; ils le couvrent de leurs mains et il crée un son très grinçant ou étouffé qui crée un écho. Ce son irrite de nombreux ingénieurs qui doivent se boucher les oreilles pendant tout le show.

Je pense qu’il est plus facile de travailler avec des musiciens plus expérimentés. Ils savent ce dont ils ont besoin et ils savent faire des compromis. Ils ont généralement une musique mieux conçue qui a été bien arrangée. Cela aide beaucoup avec le mixage, surtout s'il y a un grand orchestre derrière. Ils travaillent également avec des musiciens fantastiques qui jouent avec complicité et qui arrivent à produire de bons sons de leurs instruments, peu importe la qualité ou l'état de l'équipement avec lequel ils travaillent.

Quelle est l'importance du sound-check lors d’un show ?

Si vous êtes un acteur en tête d'affiche d’un festival ou si c'est votre concert, le soundcheck est de la plus haute importance. Si un groupe est à l'aise sur scène, la performance sera de bonne qualité et le public le ressentira. Avec une bonne balance sonore, nous pouvons vraiment tirer le meilleur d’un spectacle. Il n'y a rien de mieux que de commencer un spectacle et de réussir la première chanson. Le groupe sera détendu, l'ingénieur également et le public conquis. C'est une histoire différente quand vous jouez dans un festival avec 10 autres groupes et que vous avez un changement de 15 minutes. Les festivals sud-africains sont connus pour ces situations. Ça aide vraiment d'avoir un ingénieur permanent qui voyage avec vous, connaît vos chansons et peut anticiper le spectacle.

Comment se passe l’enregistrement live d’un artiste et quel est le secret pour bien le réaliser ?

Enregistrer un groupe live, en studio ou lors d'un concert a des principes similaires. Le groupe doit pouvoir s'entendre, il doit aussi pouvoir se voir. Je pense qu'un groupe donne de meilleurs résultats quand les membres sont rapprochés physiquement, le son est généralement meilleur dans ce cas aussi. Prendre le temps d'être près des musiciens et de leurs instruments est également important. Si vous entendez ce que le musicien entend sur scène, vous avez une meilleure idée de la façon dont le son doit arriver dans la salle de contrôle ou dans vos écouteurs.

Certains instruments sont plus difficiles à enregistrer que d'autres, donc si vous avez un doute ou s’il y a un instrument que vous ne connaissez pas, parlez avec le musicien, demandez-lui comment fonctionne son instrument et montrez quelle est la meilleure approche pour enregistrer cet instrument. Accepter de prendre la responsabilité de tous les problèmes et offrez des solutions immédiatement. Dès qu'un musicien voit que vous pouvez prendre la critique de manière constructive, il va plus s’ouvrir et votre collaboration sera plus aisée.

Vous faites une formation actuellement sur la conception et l'optimisation de systèmes sonores. À quel point est-il important de savoir comment installer un système de sonorisation ?

Pour installer correctement un système de sonorisation et pour que la musique soit retransmise fidèlement, la conception et l'optimisation du système sonore sont probablement les facteurs les plus importants à considérer. Cela m'a toujours impressionné de réaliser combien je fournis moins d'effort avec un système de sonorisation optimale, lors d'une tournée à l'étranger. Cela est particulièrement vrai lorsque vous êtes en tournée avec un groupe et que vous jouez un répertoire similaire tous les soirs dans différents lieux. Si vous êtes en tournée avec un « technical rider » solide et que vous avez sauvegardé les fichiers des concerts précédents, alors passer d'une salle à l’autre avec votre groupe est facile.

À cet égard, vous pouvez finir vos soundchecks en un rien de temps. Essentiellement, si vous avez un bon mix d'une émission la veille, qui a été effectuée sur un système de son correctement réglé, alors il devrait se traduire très bien sur le prochain système bien réglé dans un environnement complètement différent. Lorsque les systèmes sonores se comportent d'une manière précise et linéaire, l'ingénieur passe moins de temps à essayer de mixer correctement et il passe plus de temps à faire preuve de créativité ou à se concentrer sur les équilibres subtils ou les effets spéciaux nécessaires au spectacle. Un système de son bien conçu est également un signe de respect pour tous les membres du public. Ils ont tous payé leurs billets et ils méritent une expérience similaire, qu'ils soient assis au balcon, devant la scène, à l'arrière d'une salle ou sur le côté. La réalité est que le son ne sera jamais parfait, c'est impossible, mais il peut être vraiment très bon !

Ingénierie de studio

Comment vous préparez-vous pour un grand projet de studio ?

Idéalement, j’essaye d’organiser une réunion avec le producteur, tout en espérant qu’il n’y ait qu'une seule personne qui tienne ce rôle, pour rendre plus facile les échanges. Je vais ensuite proposer un calendrier réaliste pour l'enregistrement et faire en sorte que l’on s’y tienne. Je proposerais un plan comme suit :

D'abord je prépare la musique avec un guide vocal. Cela peut provenir de la pré-production du producteur ou nous pouvons créer la chanson en studio en utilisant des tambours programmés et des instruments MIDI. Ensuite, nous organisons l’enregistrement. Dans mon studio, par exemple, nous pouvons enregistrer 16 canaux à la fois, donc idéalement nous allons enregistrer la section rythmique avec la batterie, la basse, la guitare et les claviers au même moment. Cette approche permet d'économiser beaucoup de temps. Nous devons souvent redoubler une partie ou corriger quelques erreurs avec les mêmes musiciens encore présents à la session. Après, il est bon d’en finir avec les musiciens de base le plus rapidement possible, car gérer une session avec cinq ou six personnes à la fois peut devenir fastidieux.

Ensuite, nous pourrions par exemple passer une journée entière avec un percussionniste, attaquer d'abord les congas, puis passer à la petite percussion. Nous allons ensuite dédier une autre journée à la section de cuivres, le lendemain faire quelques chœurs, et ainsi de suite. Généralement ça prend une journée pour faire un mixage approximatif et faire quelques retouches pour resserrer les choses et préparer les chansons de sorte qu’elles soient plus ou moins complètes pour que le chanteur puisse poser sa voix. Je vais envoyer les mixes bruts à la maison de production, avec le guide vocal en sourdine afin que le producteur ou le coach vocal puisse travailler sur les chansons avec le chanteur principal. J'aime être efficace dans le studio et faire répéter les musiciens quand ils viennent enregistrer.

En raison de contraintes budgétaires, nous gardons la mise en forme tonale et la créativité pour le processus de mixage, à moins qu'il y ait des chansons spécifiques qui doivent absolument avoir un son signature depuis le début. Il s'agit vraiment de bien gérer la logistique. Nous avons donc besoin que les musiciens donnent le meilleur d’eux-mêmes dès le départ.

Quelle est la différence entre l'ingénierie du son et la production ?

L'ingénierie du son concerne plus l’enregistrement d’une performance et la production est plus sur l'obtention d'une bonne performance de la part des musiciens. L'ingénierie est certainement plus technique et la production est plus émotionnelle.

Combien cela coûterait d'ouvrir un studio capable d'enregistrer des groupes live et quel est l'équipement nécessaire pour un enregistrement décent ?

Cela ne coûte pas très cher de pouvoir enregistrer un groupe. Une pièce de bonne taille avec un traitement acoustique est un bon départ. Aujourd'hui, beaucoup d'équipements abordables sont fabriqués et ils offrent une meilleure qualité. Avoir une carte son à huit canaux est tout ce dont vous avez besoin pour une approche lente et régulière du processus.

Vous pouvez poser des tambours avec la musique préprogrammée et passer au reste des instruments un par un. Généralement, l'enregistrement du tambour nécessite la plus grande quantité d'entrées de tous les instruments.

L'enregistrement d'une voix implique une salle bien insonorisée, puisque les microphones fonctionnent habituellement à un niveau chaud et les bruits extérieurs comme les avions, la circulation et les chantiers de construction peuvent ruiner un bon enregistrement, plus spécifiquement sur des chansons calmes avec peu de sons pour cacher le bruit. L'autre option consiste à enregistrer des voix la nuit lorsque l’environnement est plus calme.

L'équipement essentiel comprend un ensemble de microphones à percussion, le meilleur micro vocal que vous pouvez vous permettre, une petite carte son et de petits haut-parleurs de bonne qualité. Il devient de plus en plus facile et abordable pour quiconque d'enregistrer de la musique. Le faire bien est quelque chose que l'on ne peut apprendre qu'avec l'expérience et le dévouement à l'art de l'enregistrement.

Les jeunes ingénieurs doivent-ils opter pour l'ingénierie sonore dans les domaines de la télévision, de la musique ou de la radio ? Lequel est le plus lucratif et duquel pouvez-vous apprendre le plus ?

La télévision est la plus lucrative. S’il y a une caméra qui tourne, il y a toujours un budget pour que le son soit enregistré. L'ingénierie de diffusion pour la radio et la télévision bénéficie d'un bon financement. L'industrie de la musique est un jeu différent. Les maisons de disque disparaissent et de plus en plus de gens enregistrent dans leur chambre, autofinancent leurs albums et écoutent de la musique de qualité MP3 sur de terribles petits écouteurs, ce qui fait que la norme pour l'enregistrement de musique a beaucoup baissé.

Dans la télévision et la radiodiffusion, il s'agit plus de se conformer aux normes qu'autre chose et personnellement, cela me semble un peu ennuyeux. Je pense que vous pouvez apprendre autant dans chacun des domaines si vous avez la motivation. La technologie évolue rapidement. Dans la scène musicale, vous pouvez être exposé à des expériences plus variées. Vous pourriez un jour mixer un spectacle avec votre groupe pour 10 000 personnes dans un pays étranger, enregistrer une performance pour un DVD ou faire de simples albums de chanteurs et compositeurs et tout le reste. Je pense que la scène musicale vous apprendra plus. La radio et la télé vous donneront plus de sécurité financièrement, mais peut-être au prix de l'ennui et de la perte de la passion.

Éducation et opportunités d'emploi

Quelle est la meilleure voie à suivre pour obtenir une éducation formelle en ingénierie sonore ?

Il existe des collèges offrant de bons cours avec un programme de trois ans. Vous y apprendrez un peu les tenants et aboutissants du travail d’ingénierie sonore, ainsi que la musique et travaillerez avec des logiciels et du matériel nécessaires.

Peut-on se former en ligne via Internet et quels sont les bons cours en ligne disponibles ?

Ça peut se faire. Je ne suis au courant d'aucun cours en particulier. Il y a beaucoup plus d'informations gratuites disponibles ces jours-ci, souvent des fabricants qui publient des conseils éducatifs et des astuces pour bien utiliser leurs produits. Je suis en train de faire un cours en ligne sur la conception et l'optimisation des systèmes de son, mais il n'offre aucune certification officielle. J'ai beaucoup appris sur Internet. Une partie de cette information est mauvaise et une partie est inestimable. Cela doit aller de pair avec une expérience de travail pratique, alors je pense toujours que le fait d'être en mesure de mettre la main sur un équipement est la meilleure façon de procéder au départ.

Devrait-on être ouvert à tous les modes d'ingénierie du son ?

Certainement oui ! Les principes de l'ingénierie audio restent les mêmes dans tous les domaines. L'un d'eux va toujours vous attraper. Il peut s'agir de l'ingénierie live, du studio, de la radiodiffusion ou de l’installation d'un système audio. Tout au long de votre carrière, vous allez entrer et sortir de différents domaines de l'audio et c'est génial car cela signifie qu'il y a toujours de la place pour la croissance professionnelle et toujours de nouveaux défis.

Comment obtenir facilement des emplois dans le domaine ?

Assistez à des ateliers, passez du temps avec des musiciens, ne dites jamais non à une offre de travail quelle qu’elle soit. Passer du temps avec d'autres ingénieurs ou des personnes impliquées dans des productions techniques de toutes sortes. Ne soyez pas timide. S'il y a une compagnie pour laquelle vous aimeriez travailler, allez-y, parlez-leur, demandez un stage et apprenez.

Quelles sont les meilleures pratiques dans l’ingénierie sonore ? Quel est l’aspect le plus important selon vous ?

Il faut être capable de garder la tête froide sous pression, être aussi préparé que possible pour quoi que ce soit, afin que vous puissiez faire un effort supplémentaire pour ceux qui travaillent avec vous et ceux pour qui vous travaillez.