Sam Mangwana

SAM MANGWANA, le Tout Terrain de la Rumba congolaise.
Sam Mangwana est un des grands chanteurs-musicien angolais de la même trempe que d' autres grands musiciens d’Afrique noire.

Très jeune, il s’imbibe des rythmes venus d’autres cieux : Cuba, Martinique, Jamaïque, France, Espagne, Italie et les Etats-Unis qu’il écoute dans sa famille car, populaire à l’époque dont la musique de Kallé Joseph qu’il apprécie beaucoup. Il deviendra une sorte d’intelligent mélange entre musique africaine et musique d’Amérique latine.
À 17 ans, il chante à la chorale de l’Eglise de son quartier. Puis se rapproche de Rochereau Tabu Ley dans l’African Fiesta. Il y découvre la guitare de Nico Kassanda. Quand Tabu Rochereau quitte ce groupe pour l’African fiesta national, il le suit. Il commence à apprendre ce métier qui quelques années plus tard vont faire de lui un des plus grands chanteur de son temps.

La musique thème d’une des émissions fétiches de la communauté angolaise en exil sur radio-Kinshasa est signée par lui. Il chante en Portugais et en koongo.
En 1972, Sam rejoint Franco et son groupe le TP OK Jazz. Ce qui bien entendu ne fait pas plaisir à son mentor Tabu Ley. Sam balance entre ces deux ténors de la musique congolaise. Il travaille parfois avec Rochereau, tantôt avec Ok-Jazz. Sam a soif de comprendre et surtout s’enrichir de ces deux courants musicaux.

En 1976, il part pour l’Afrique de l’Ouest. D’abord au Togo, ensuite en Côte d’Ivoire. Le succès est total. Mangwana cartonne. Il fait de la Rumba congolaise ajoutée d’une rythmique " high life " chère à l’Afrique anglophone. Il chante aussi en français parlé dans les rues d’Abidjan. C’est l’époque de Suzana Coulibaly, Maria Tebbo, Germaine Eckens, Affaire Disco.

Quelques tournées, il repart sur la route. Cette fois, il choisit l’Afrique Australe. Il vit au Mozambique, chante, fait du succès, il visite l’Afrique du Sud. De retour à Paris, il fait la musique en solo. Il voyage beaucoup, fait des spectacles notamment aux USA où il trouve la complicité, la verve et la volupté des musiciens afro-cubains. En 1998, il publie « Galo Negro » et en 2002 il sort sur le marché « No me digas no ». Son dernier nouvel album «cantos de esperança »  où l’influence cubaine est présente. Les mélomanes de la musique pourront l’apprécier lors de ces différents concerts. Ouvert à tout courant musical susceptible de plaire et d’enrichir le patrimoine musical du monde, polyglotte, Mangwana chante en lingala, koongo, bambara, swahili, français, anglais, portugais et espagnol. La musique avec Sam MANGWANA, c’est une histoire de fidélité. Fidèle à ses amis, fidèle à son style, fidèle à l’Afrique, fidèle à la MUSIQUE, fidèle à sa CULTURE et un HOMMAGE aux cultures du monde et à l’Humanité....